Wide Sargasso Sea

Name: Wide Sargasso Sea
Director: John Duigan
Genre: Mélodrame
Duration: 100 min.

Aust. 1992. Mélodrame de John Duigan avec Karina Lombard, Nathaniel Parker, Claudia Robinson. En Jamaïque au XIXe siècle, l'épouse d'un Anglais fait appel aux pouvoirs vaudous de sa nourrice lorsqu'elle sent celui-ci lui échapper. Illustration fort soignée d'un roman de Jean Rhys. Ellipses pas toujours évidentes. Émotion peu perceptible. Bonne interprétation volontairement distanciée.

Wide Sargasso Sea (Wide Sargasso Sea)

16 ans + (érotisme)

Aust. 1992. Mélodrame de John Duigan avec Karina Lombard, Nathaniel Parker, Claudia Robinson.

En Jamaïque au XIXe siècle, l'épouse d'un Anglais fait appel aux pouvoirs vaudous de sa nourrice lorsqu'elle sent celui-ci lui échapper. Illustration fort soignée d'un roman de Jean Rhys. Ellipses pas toujours évidentes. Émotion peu perceptible. Bonne interprétation volontairement distanciée.

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Genre :

Mélodrame

Année :

1992

Durée :

100 min.

Réalisation :

John Duigan

Pays :

Australie

Distributeur :

Alliance Vivafilm

Interprètes :

Karina Lombard
Nathaniel Parker
Claudia Robinson

En Jamaïque en 1844, Antoinette Cosway fut témoin de l'incendie de la demeure familiale provoqué par des indigènes en révolte et vit sa mère sombrer dans la folie après cet événement. Des années plus tard, la jeune fille sort du couvent pour être présentée à Edward Rochester, le mari qu'on lui a choisi, fraîchement débarqué de la lointaine Albion. Celui-ci, peu accoutumé au climat et aux moeurs des tropiques, éprouve de la difficulté à s'adapter, tout en étant fasciné par la magie des lieux et par l'inhibition de sa promise. Sentant Edward lui échapper, Antoinette, folle d'amour, fait appel aux pouvoirs vaudous de sa nourrice pour l'envoûter.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les ellipses pas toujours évidentes du film laissent croire que John Duigan semble avoir été quelque peu dépassé par l'ampleur du roman de Jean Rhys. Cette dernière s'y intéressait à un personnage de "Jane Eyre" de Charlotte Brontë et lui avait inventé sa propre saga dans le plus pur style mélo à grand déploiement. De ce fatras de poncifs, le réalisateur s'est appliqué à tirer une belle illustration qui met en valeur la beauté du paysage dans une série de cadrages des plus soignés. Malheureusement, le propos est martelé au rythme d'une musique omniprésente qui tente tant bien que mal de combler le manque d'émotion de l'ensemble. Des acteurs photogéniques remplissent bien leur rôle avec toute la distanciation voulue par le texte.

Texte : Christian Depoorter

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