Une Étrangère parmi nous (A Stranger Among Us)

Name: Étrangère parmi nous, Une
Director: Sidney Lumet
Genre: Drame policier
Duration: 109 min.

É.-U. 1992. Drame policier de Sidney Lumet avec Melanie Griffith, Eric Thal, Tracey Pollan. Afin d'enquêter sur le meurtre d'un bijoutier juif, une policière demande à un rabbin de la faire passer pour une membre de sa communauté. Intrigue policière conventionnelle pimentée d'observations de moeurs. Trame sentimentale peu crédible. Mise en images soignée. Interprétation correcte.

Une Étrangère parmi nous (A Stranger Among Us)

Général

É.-U. 1992. Drame policier de Sidney Lumet avec Melanie Griffith, Eric Thal, Tracey Pollan.

Afin d'enquêter sur le meurtre d'un bijoutier juif, une policière demande à un rabbin de la faire passer pour une membre de sa communauté. Intrigue policière conventionnelle pimentée d'observations de moeurs. Trame sentimentale peu crédible. Mise en images soignée. Interprétation correcte.

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Genre :

Drame policier

Année :

1992

Durée :

109 min.

Réalisation :

Sidney Lumet

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Buena Vista

Interprètes :

Melanie Griffith
Eric Thal
Tracey Pollan

Policier aux interventions plutôt musclées, Emily Eden est chargée d'enquêter sur l'assassinat d'un bijoutier juif de New York. Comprenant que ce crime n'a pu être commis que par un proche de la victime, Emily demande au rabbi de la faire passer pour un nouveau membre de sa communauté, le temps de découvrir le coupable. Assez maladroite au début, la jeune femme finit par comprendre et apprécier les strictes règles hassidiques. Les choses se compliquent pourtant lorsqu'elle s'éprend du pieux Ariel, le fils adoptif du rabbin. Entre-temps, Emily décide de coincer deux mafiosi qui tentent de rançonner la bijouterie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans la lignée de WITNESS de Peter Weir, Sidney Lumet a conçu une conventionnelle histoire de meurtre qu'il a voulu pimenter en la situant dans un monde peu exploré au cinéma. Cependant, cette variante intéressante prend rapidement le pas sur l'intrigue, au point que celle-ci est purement et simplement oubliée, au profit d'une description méticuleuse, quoique stéréotypée, du milieu hassidique et d'une trame sentimentale aussi peu crédible qu'anecdotique. L'élément policier réapparaît seulement dans la conclusion où il est traité de manière plutôt expéditive et peu convaincante. Malgré le manichéisme du procédé, le réalisateur apporte un soin appréciable dans le contraste qu'il crée entre les tonalités grisâtres de New York et la lumière diffuse aux teintes ocres utilisée pour illustrer l'univers juif. L'interprétation s'avère relativement correcte.

Texte : Christian Depoorter

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