Tokyo Decadence (Topâzu)

Name: Tokyo Decadence
Director: Ryu Murakami
Genre: Drame de moeurs
Duration: 111 min.

Jap. 1992. Drame de moeurs de Ryu Murakami avec Miho Nikaido, Sayoko Amano, Tenmei Kano. Une prostituée, spécialisée dans les pratiques sadomasochistes, recherche un ancien client dont elle est amoureuse. Peinture de moeurs très actuelle greffée d'une histoire de rédemption artificielle. Mise en images inconstante. Jeu crédible de M. Nikaido.

Tokyo Decadence (Topâzu)

Jap. 1992. Drame de moeurs de Ryu Murakami avec Miho Nikaido, Sayoko Amano, Tenmei Kano.

Une prostituée, spécialisée dans les pratiques sadomasochistes, recherche un ancien client dont elle est amoureuse. Peinture de moeurs très actuelle greffée d'une histoire de rédemption artificielle. Mise en images inconstante. Jeu crédible de M. Nikaido.

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Genre :

Drame de moeurs

Année :

1992

Durée :

111 min.

Réalisation :

Ryu Murakami

Scénario :

Ryu Murakami
D'après le livre de Ryu Murakami

Photographie :

Tadashi Aoki

Musique :

Ryuichi Sakamoto

Montage :

Kazuki Katashima

Pays :

Japon

Distributeur :

Del Fuego

Interprètes :

Miho Nikaido
Sayoko Amano
Tenmei Kano
Masahiko Shimada
Yayoi Kusama
Chie Sema

Ai est une prostituée de vingt-deux ans employée depuis peu dans une agence de Tokyo qui dessert une clientèle affectionnant les jeux sado-masochistes. Bien qu'elle se prête avec un certain courage à toutes ces bizarreries et humiliations, au fond d'elle-même, la jeune femme aspire au véritable bonheur. Après avoir passé une soirée avec Saki, une collègue toxicomane et plus expérimentée, Ai se met en frais de retrouver un ancien client dont elle est tombée amoureuse. A l'issue de cette expédition qui se révèle infructueuse, la jeune femme décide cependant d'abandonner pour de bon son métier.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sous des dehors sordides, cette oeuvre a le mérite de témoigner de réalités on ne peut plus actuelles, à savoir la recrudescence des pratiques sado-masochistes à l'ère du sida et du "safe sex", ainsi que les effets pervers du fabuleux succès économique des Japonais. Cependant, afin de ne pas trop verser dans la complaisance, l'auteur a choisi de greffer à cette peinture de moeurs frelatées une histoire de rédemption somme toute artificielle et développée de façon assez approximative. De la même manière, une inconsistante mise en images fait alterner des tableaux d'un esthétisme recherché avec d'autres scènes tournées à la va-vite. La jeune Miho Nikaido parvient toutefois à rendre attachant son personnage de paumée.

Texte : Louis-Paul Rioux

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