All. 1992. Drame historique de Joseph Vilsmaier avec Dominique Horwitz, Thomas Kretschmann, Jochen Nickel. En 1942, l'armée allemande se retrouve encerclée dans Stalingrad. Plaidoyer sans équivoque contre la guerre. Point de vue sélectif. Page d'Histoire illustrée avec une terrifiante efficacité. Mise en scène directe et compétente. Interprétation naturelle.
En 1942, l'armée allemande se retrouve encerclée dans Stalingrad. Plaidoyer sans équivoque contre la guerre. Point de vue sélectif. Page d'Histoire illustrée avec une terrifiante efficacité. Mise en scène directe et compétente. Interprétation naturelle.
Si ce plaidoyer contre la guerre s'avère sans équivoque, il est pour le moins étonnant, sinon ambigu, que le réalisateur se soit contenté d'insister sur les souffrances du camp allemand. Quand on connaît les atrocités vécues par le peuple russe, le sens de l'objectivité commandait d'en faire un peu plus mention. Cette objection mise à part, il faut avouer que cette page d'Histoire est illustrée avec une terrifiante efficacité. Simplifiant forcément son propos en se concentrant sur un groupe de soldats qui se veut le microcosme de la société germanique de l'époque, Vilsmaier utilise une mise en scène directe et compétente qui met toute sa vigueur et ses moyens imposants au service d'un réalisme des plus impressionnants. L'interprétation fait preuve de beaucoup de naturel.
Texte : Christian Depoorter