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Siméon

Fr. 1992. Conte de Euzhan Palcy avec Jean-Claude Duverger, Lucinda Messager, Jacob Desvarieux. Le fantôme d'un professeur de musique encourage un jeune mécanicien antillais à poursuivre une carrière de musicien. Ambiance tropicale décontractée et sympathique. Musique entraînante. Personnages pittoresques. Jeu tonique des acteurs.

Général
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Siméon (Siméon)

Général Général

Fr. 1992. Conte de Euzhan Palcy avec Jean-Claude Duverger, Lucinda Messager, Jacob Desvarieux.

Le fantôme d'un professeur de musique encourage un jeune mécanicien antillais à poursuivre une carrière de musicien. Ambiance tropicale décontractée et sympathique. Musique entraînante. Personnages pittoresques. Jeu tonique des acteurs.

Désirant garder un souvenir de Siméon, son professeur de musique qui vient de mourir accidentellement un soir d'ivresse, la petite Orélie lui coupe sa longue natte. Cependant, pour rejoindre le monde des morts, Siméon devrait être enterré "en entier". Devant cette impossibilité, l'esprit du défunt continue à hanter son petit village des Antilles, profitant de la situation pour encourager les musiciens locaux à poursuivre leur carrière. C'est ainsi que le mécanicien et compositeur Isidore débarque à Paris où, après avoir longtemps couru les producteurs, il arrive enfin à décrocher un contrat lui permettant d'enregistrer un premier disque.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après la production hollywoodienne de A DRY WHITE SEASON, on pouvait se demander si la suite de la carrière de la Martiniquaise Euzhan Palcy allait se révéler d'un acabit semblable. Dépourvu de la gravité percutante de son prédécesseur, SIMÉON joue plutôt la carte des ambiances tropicales décontractées et sympathiques. Ponctuant son propos par une musique des plus entraînantes, la réalisatrice met en scène des personnages fort pittoresques dans un joyeux univers enfantin de conte antillais qui sait à l'occasion faire écho à des tonalités plus dramatiques. Naviguant toujours entre la réalité et la fiction, entre le fantastique et la comédie, le récit se fait malheureusement un peu lâche par moments, ce qui entraîne à la longue une série de redites. Mais le jeu tonique et le charme indéniable des acteurs ont tôt fait de reconquérir le spectateur.

Texte : Christian Depoorter

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