Go to main content
6

Sidekicks

É.-U. 1992. Comédie dramatique de Aaron Norris avec Jonathan Brandis, Beau Bridges, Mako. La vedette de films d'action Chuck Norris devient le mentor d'un garçon solitaire qui admire depuis longtemps ses prouesses au cinéma. Démarche narcissique et manipulatrice. Traitement d'un manichéisme outrancier. Mise en scène inégale. Jeu acceptable de J. Brandis.

Général
6

Sidekicks (Sidekicks)

Général Général

É.-U. 1992. Comédie dramatique de Aaron Norris avec Jonathan Brandis, Beau Bridges, Mako.

La vedette de films d'action Chuck Norris devient le mentor d'un garçon solitaire qui admire depuis longtemps ses prouesses au cinéma. Démarche narcissique et manipulatrice. Traitement d'un manichéisme outrancier. Mise en scène inégale. Jeu acceptable de J. Brandis.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Barry Gabrewski est un garçon asthmatique et introverti, dont ses camarades de classe se moquent facilement. Même son informaticien de père ne lui accorde pas beaucoup d'attention. Pour oublier son triste sort, l'enfant s'évade dans un monde imaginaire où il se voit en héros combattant aux côtés d'un vaillant guerrier qui aurait les traits de Chuck Norris, une vedette de films d'action dont il admire les prouesses. Après s'être assidûment entraîné au karaté, Barry doit affronter l'agressif Randy lors d'un tournoi d'arts martiaux. Heureusement pour le jeune garçon, Chuck Norris, en personne, accepte de lui servir de mentor.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Difficile de concevoir une démarche plus narcissique et manipulatrice que celle-ci. Bien qu'ayant mis la pédale douce sur les doses d'hémoglobine, le réalisateur, frère du gros bras Chuck Norris, ne s'est pas départi de ce type de traitement d'un manichéisme outrancier. Il est d'ailleurs curieux qu'il n'ait pas profité de cette histoire d'adolescent impressionné par les films de son frangin pour se questionner sur leurs effets pernicieux. Cela dit, la réalisation technique illustre convenablement les scènes de bravoure guerrière, alors qu'elle paraît bien plus gênée dans les séquences moins agitées. Jonathan Brandis se défend sans trop de mal devant une palette d'interprètes, tous plus caricaturaux les uns que les autres.

Texte : Christian Depoorter

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3