É.-U. 1992. Comédie dramatique de Aaron Norris avec Jonathan Brandis, Beau Bridges, Mako. La vedette de films d'action Chuck Norris devient le mentor d'un garçon solitaire qui admire depuis longtemps ses prouesses au cinéma. Démarche narcissique et manipulatrice. Traitement d'un manichéisme outrancier. Mise en scène inégale. Jeu acceptable de J. Brandis.
La vedette de films d'action Chuck Norris devient le mentor d'un garçon solitaire qui admire depuis longtemps ses prouesses au cinéma. Démarche narcissique et manipulatrice. Traitement d'un manichéisme outrancier. Mise en scène inégale. Jeu acceptable de J. Brandis.
Difficile de concevoir une démarche plus narcissique et manipulatrice que celle-ci. Bien qu'ayant mis la pédale douce sur les doses d'hémoglobine, le réalisateur, frère du gros bras Chuck Norris, ne s'est pas départi de ce type de traitement d'un manichéisme outrancier. Il est d'ailleurs curieux qu'il n'ait pas profité de cette histoire d'adolescent impressionné par les films de son frangin pour se questionner sur leurs effets pernicieux. Cela dit, la réalisation technique illustre convenablement les scènes de bravoure guerrière, alors qu'elle paraît bien plus gênée dans les séquences moins agitées. Jonathan Brandis se défend sans trop de mal devant une palette d'interprètes, tous plus caricaturaux les uns que les autres.
Texte : Christian Depoorter