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Rupture(s)

Fr. 1992. Comédie dramatique de Christine Citti avec Michel Piccoli, Emmanuelle Béart, Nada Strancar. Des amis éprouvent de la difficulté à se remettre du suicide d'une de leurs camarades. Collage d'impressions disparates. Traitement parfois incongru et complaisant. Quelques observations pertinentes. Interprètes de haut vol dirigés avec plus ou moins de justesse.

Général
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Rupture(s) (Rupture(s))

Général Général

Fr. 1992. Comédie dramatique de Christine Citti avec Michel Piccoli, Emmanuelle Béart, Nada Strancar.

Des amis éprouvent de la difficulté à se remettre du suicide d'une de leurs camarades. Collage d'impressions disparates. Traitement parfois incongru et complaisant. Quelques observations pertinentes. Interprètes de haut vol dirigés avec plus ou moins de justesse.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
France-Film
Six mois après le suicide de Catherine, la vie suit son cours mais les proches de la victime semblent éprouver de la difficulté à surmonter ce drame. Rongé par le remords, son amant Paul passe ses soirées au bar où le rejoignent ses amis. Tous tentent d'oublier mais quelque chose s'est brisé en eux. Ainsi, Lucie, souffrant de ses indécisions en amour, laisse échapper son désespoir. Venue s'installer provisoirement chez Paul avec ses enfants, Clara n'est pas plus avancée dans ses relations sentimentales. D'autres copains musiciens vivent les mêmes tiraillements. Le temps d'une fête, l'amitié reprend cependant le dessus.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Malgré quelques acteurs de haut vol, ce film s'avère fort décevant, surtout si l'on considère que la gravité du thème aurait pu susciter une réflexion psychologique d'un grand intérêt. La réalisatrice a opté pour la légèreté et la fantaisie afin, sans doute, d'éviter l'écueil du mélodrame. Si son choix est raisonnable, son application est loin de se révéler concluante. Pour quelques remarques pertinentes, quelques regards sincères, à combien de temps morts, de scènes musicales incongrues, de situations décousues et de complaisances pseudo-esthétiques le spectateur ne doit-il pas assister? Ce collage d'impressions disparates, détachées le plus souvent de tout réalisme, lasse rapidement et ne peut faire oublier que la solitude et la douleur se vivent avant tout dans la chair. La direction d'acteurs ne paraît pas non plus s'être inquiétée de ce détail.

Texte : Christian Depoorter

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