Can. 1992. Drame policier de Robert Morin avec Gildor Roy, Jean-Guy Bouchard, Brigitte Paquette. Un dangereux criminel qui s'est évadé de prison renoue avec ses proches et se venge de ses ennemis. Récit raconté à travers le point de vue subjectif de différents personnages. Tension croissante. Réalisation alerte. Très bonne composition de G. Roy.
Un dangereux criminel qui s'est évadé de prison renoue avec ses proches et se venge de ses ennemis. Récit raconté à travers le point de vue subjectif de différents personnages. Tension croissante. Réalisation alerte. Très bonne composition de G. Roy.
Pour son premier long métrage, Robert Morin a choisi d'expérimenter les nombreuses possibilités de la caméra subjective, comme l'avait fait avant lui Robert Montgomery dans le célèbre LADY IN THE LAKE. Mais à l'encontre de ce dernier, Morin a eu la bonne idée de fragmenter la narration de son suspense en laissant aux personnages secondaires le soin de décrire le protagoniste. L'image qu'ils en font va du regard impersonnel au portrait intimiste. Le scénario ne manque ni de force ni d'originalité. Laborieuse au début, la mise en scène s'assouplit ensuite pour s'avérer très alerte durant le huis clos final. La tension croît de la même manière. Les acteurs principaux, en particulier Gildor Roy, offrent une belle composition.
Texte : Johanne Larue
Par : Yannick Essertaize, Québec
Gildor Roy signe ici sa meilleure performance d'acteur et l'une des plus solide du cinéma Québecois. Une espèce de "Fargo", qui devrait, selon moi, se retouver (en valeur) parmi "Les bons débarras, Mon oncle Antoine ainsi qu'Incendies".
J'attribue à ce film la Cote
Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke
Scénario non linéaire ingénieux, mais parfois déroutant et déstabilisant, présentant le récit selon le point de vue de différents personnages. Réalisation rigoureuse et inventive. Montage précis. Mise en scène appropriée. Rythme soutenu. Moments de tension. Mise en image experte. Bande sonore adéquate. Très bons interprètes. G. Roy à la fois solide, convaincant et glaçant.
J'attribue à ce film la Cote