It. 1992. Comédie de moeurs de Leone Pompucci avec Paolo Bonacelli, Clelia Rodinella, Stefania Montorsi. Chronique de la vie des résidents d'un quartier populaire de Rome à la veille de l'éclipse solaire de 1961. Portrait sensible mais prévisible de la vie d'une communauté populaire. Mise en scène alerte. Interprétation colorée.
Chronique de la vie des résidents d'un quartier populaire de Rome à la veille de l'éclipse solaire de 1961. Portrait sensible mais prévisible de la vie d'une communauté populaire. Mise en scène alerte. Interprétation colorée.
MILLE BOLE BLÙ est le premier long métrage de Leone Pompucci (qui réalisera par la suite CAMERIERI). D'emblée, le jeune réalisateur s'impose comme un digne héritier d'une tradition du cinéma italien qui oscille entre la nostalgie baroque de Fellini et l'observation minutieuse de Scola. La touche particulière de Pompucci se révèle dans sa caméra indiscrète qui se faufile d'un appartement à l'autre et d'une existence à l'autre, en quête d'instants de vie et de poésie. Bien servi par la présence d'une kyrielle de personnages fort colorés et solidement interprétés, le film parvient à atteindre de beaux moments de cinéma. Cependant, on a parfois du mal à se débarrasser d'une vague impression d'hommage à ... qui s'en dégage. Car en effet, malgré toutes ses qualités, MILLE BOLE BLÙ tire tout de même parti d'une formule déjà maintes fois éprouvée.
Texte : Carlo Mandolini