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Mensonge

Fr. 1992. Drame psychologique de François Margolin avec Nathalie Baye, Didier Sandre, Hélène Lapiower. Ayant découvert qu'elle est séropositive, une jeune mère de famille qui a toujours été fidèle enquête sur le passé de son mari. Sujet abordé de façon réaliste. Approche centrée sur la détresse de l'héroïne. Mise en scène discrète et fluide. Interprétation appliquée de N. Baye.

Général
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Mensonge (Mensonge)

Général Général

Fr. 1992. Drame psychologique de François Margolin avec Nathalie Baye, Didier Sandre, Hélène Lapiower.

Ayant découvert qu'elle est séropositive, une jeune mère de famille qui a toujours été fidèle enquête sur le passé de son mari. Sujet abordé de façon réaliste. Approche centrée sur la détresse de l'héroïne. Mise en scène discrète et fluide. Interprétation appliquée de N. Baye.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
France-Film
Alors que son époux Charles est en reportage à l'étranger, Emma reçoit les résultats d'un test de grossesse qui confirme qu'elle est bien enceinte d'un second enfant, mais qu'en plus elle est séropositive. Foudroyée par la nouvelle, la jeune femme retrouve petit à petit son énergie grâce à l'aide de Louise, une jeune fille au pair qu'elle héberge, et de Rozenberg, un ami homosexuel. Obnubilée par la personne responsable de son mal, surtout qu'elle est demeurée toujours fidèle, Emma se met à éplucher les carnets d'adresses de son mari. Son enquête lui fait découvrir la bisexualité de Charles.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ancrée dans l'actualité du moment, cette première oeuvre se démarque quelque peu des autres films français traitant du sida par son scénario qui repose sur un postulat fort réaliste. Loin de présenter des marginaux romantiques, François Margolin aborde le drame à travers un couple plutôt conventionnel, mais qui possède ses zones d'ombres. Centré sur la détresse et le sentiment de trahison de son héroïne qu'il dépeint avec force et noirceur sans porter pour autant de jugement, le réalisateur rate néanmoins.sa conclusion en y plaquant une réconciliation forcée. Sans se révéler transcendante, la mise en scène se fait d'une discrétion et d'une fluidité appréciables. Nathalie Baye se débrouille avec application dans un rôle fort pathétique.

Texte : Christian Depoorter

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