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Mauvais Garçon

Fr. 1992. Drame sentimental de Jacques Bral avec Bruno Wolkowitch, Delphine Forest, Ludmila Mikaël. À sa sortie de prison, un cambrioleur un peu paumé est prêt à tout pour conquérir le coeur d'une jeune vendeuse rangée dont il s'est épris. Récit s'émiettant en longueurs inutiles. Première partie décontractée. Réalisation hésitante et maladroite. Prestation effacée de B. Wolkowitch.

Général
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Mauvais Garçon (Mauvais Garçon)

Général Général

Fr. 1992. Drame sentimental de Jacques Bral avec Bruno Wolkowitch, Delphine Forest, Ludmila Mikaël.

À sa sortie de prison, un cambrioleur un peu paumé est prêt à tout pour conquérir le coeur d'une jeune vendeuse rangée dont il s'est épris. Récit s'émiettant en longueurs inutiles. Première partie décontractée. Réalisation hésitante et maladroite. Prestation effacée de B. Wolkowitch.

À sa sortie de prison où il a purgé une peine pour cambriolage, Thomas se retrouve un peu paumé. Ayant découvert son amie au lit avec un autre, le jeune homme s'installe dans un hôtel minable et erre dans les bars environnants à la recherche de femmes de passage. Son bagout lui fait rencontrer Barbara à qui il vole un beau bracelet pour se procurer les faveurs d'une autre femme. Seule Léa semble résister à son charme, car cette jeune vendeuse de disques rangée ne veut pas se contenter d'une liaison d'un soir. Épris follement d'elle, Thomas est prêt à tout pour la conquérir. Mais Barbara resurgit, bien décidée à récupérer son bijou. Le voleur est alors une nouvelle fols arrêté et condamné.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après une première partie décontractée, cette quête de l'Amour perd d'un coup tout son charme lorsque, sans que rien ne le laisse prévoir, la jeune fille réticente succombe aux avances du héros. À partir de ce moment-là, exaltation amoureuse et banalité des situations ne s'accordant plus, l'intérêt de cette "intriguette" s'évapore au fil d'un récit qui s'émiette en longueurs inutiles. Comme le metteur en scène, malgré son métier, donne l'impression de se chercher continuellement une ligne directrice entre la bluette et le drame réaliste, on sort de la projection avec un sentiment de légère platitude que renforce encore la prestation plutôt effacée de Bruno Wolkowitch. Heureusement, les deux actrices principales sauvent la mise par leur présence plus vivante.

Texte : Christian Depoorter

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