Un écrivain tue accidentellement un photographe qu'il croyait être l'amant de sa concubine. Scénario artificiel et mal construit. Suspense controuvé. Décors tape-à-l'oeil. Jeu appuyé des interprètes.
On a peine à croire que ce scénario artificiel et mal construit soit basé sur un roman du tandem Boileau-Narcejac. Les éléments du suspense sont agencés de façon controuvée et laborieuse, ce qui tue tout le mystère et la tension que tente de créer l'auteur. Rimé dans des décors chics et tape-à-l'oeil, l'ensemble ressemble à un roman-photo bien léché qui involontairement frôle la parodie. Pour créer un semblant de drame, l'auteur s'en remet à une musique omniprésente et au jeu appuyé des interprètes. Il faut dire que ces derniers doivent défendre des personnages simplistes qu'on dirait sortis d'un roman de gare.
Texte : Martin Girard