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Les Chemins du coeur (Change of Heart)

Can. 1992. Mélodrame de Donald Shebib avec Sarah Campbell, Barbara Hamilton, Jeremy Ratchford. Avec l'aide de son oncle, une orpheline de 8 ans qui a gagné à la loterie part pour Toronto à la recherche de son père. Scénario d'un sentimentalisme artificiel. Développements prévisibles. Direction d'acteurs déficiente. Interprétation confuse.

Général
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Les Chemins du coeur (Change of Heart)

Général Général

Can. 1992. Mélodrame de Donald Shebib avec Sarah Campbell, Barbara Hamilton, Jeremy Ratchford.

Avec l'aide de son oncle, une orpheline de 8 ans qui a gagné à la loterie part pour Toronto à la recherche de son père. Scénario d'un sentimentalisme artificiel. Développements prévisibles. Direction d'acteurs déficiente. Interprétation confuse.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cineplex-Odeon
Maggie, une jeune orpheline, prie la Vierge Marie dans l'espoir qu'elle lui envoie un protecteur. La petite doit quitter sa vieille tante tombée malade et risque de se retrouver en foyer d'accueil. Pour éviter le pire, elle jette son dévolu sur son oncle Félix, un truand à la petite semaine, avec qui elle espère pouvoir retrouver son père qu'elle n'a jamais connu. Pour le convaincre de l'aider, Maggie lui offre l'argent qu'elle a gagné à la loterie. Félix accepte la mission de sa nièce pour rembourser ses dettes, mais il finit par se prendre d'affection pour l'enfant, si bien qu'il est chagriné de la quitter lorsque le père qu'ils cherchent réclame aussi sa fille. Maggie doit alors choisir lequel des deux hommes sera son nouveau papa.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur de GOIN' DOWN THE ROAD (1970), jadis le film culte du cinéma réaliste canadien-anglais, vient de commettre un sous-produit hollywoodien dont la médiocrité laisse pantois. CHANGE OF HEART s'adresse peut-être aux enfants mais rien ne peut excuser la mièvrerie et l'insipidité du scénario qui ne fait que régurgiter certains clichés "capraesques". L'intrigue est prévisible au possible et la psychologie des personnages s'avère des plus sommaires. Par ailleurs, la direction artistique cultive les anachronismes et la musique se limite à des accords sirupeux. L'ensemble frôle parfois le grotesque. Les interprètes jouent sans nuance.

Texte : Johanne Larue

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