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Le Voleur de caméra

Can. 1992. Film d'essai de Claude Fortin avec Claude Fortin, Madeleine Bélair, Jacinthe Marceau. Un jeune homme utilise une caméra volée pour tourner un document soi-disant révolutionnaire sur les jeunes et la télévision. Sujet prometteur traité sans inspiration. Scénario étiré outre mesure. Un certain humour ironique. Réalisation approximative.

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Le Voleur de caméra (Le Voleur de caméra)

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Can. 1992. Film d'essai de Claude Fortin avec Claude Fortin, Madeleine Bélair, Jacinthe Marceau.

Un jeune homme utilise une caméra volée pour tourner un document soi-disant révolutionnaire sur les jeunes et la télévision. Sujet prometteur traité sans inspiration. Scénario étiré outre mesure. Un certain humour ironique. Réalisation approximative.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cinéma libre
Producteurs :
Un jeune homme vole la caméra du journaliste de la chaîne de télévision qui s'apprêtait à l'interviewer dans la rue. Le voleur utilise le fruit de son larcin pour tourner un document soi-disant révolutionnaire dans lequel il revendique au nom des jeunes le droit de faire une télévision qui leur ressemble. Son pamphlet audio-visuel est diffusé lors d'un débat télévisé aux nouvelles du soir, mais l'affaire reste sans lendemain. Il décide donc de poursuivre son action militante en réalisant un remake du film "Le Déclin de l'empire américain" où il veut aborder de front les préoccupations de sa génération. Mais le projet tourne court aussitôt que le cinéaste en herbe rencontre les premières difficultés de tournage.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le sujet était prometteur et aurait pu fournir matière à une critique caustique et significative des médias. Mais le film est à l'image de son héros: peu inspiré, amorphe et complaisant dans sa façon d'aborder les problèmes. Comme en plus le scénario est étiré outre mesure et que la réalisation demeure fort approximative, le résultat s'avère peu convaincant. Le jeu nonchalant de Claude Fortin est à l'avenant. On retient néanmoins quelques passages où perce un certain humour ironique, ainsi qu'une utilisation parfois inventive de la technique vidéo.

Texte : Martin Girard

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