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Le Temps d'un baiser (Prelude to a Kiss)

É.-U. 1992. Comédie dramatique de Norman René avec Alec Baldwin, Meg Ryan, Kathy Bates. Un jeune marié découvre que l'âme de sa nouvelle épouse a été transférée dans le corps d'un vieillard. Scénario rabâchant certaines évidences sur la vieillesse et l'amour. Résultat parfois amusant mais un peu mièvre. Un certain flair pour la tragi-comédie. Interprétation convaincue d'A. Baldwin.

Général
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Le Temps d'un baiser (Prelude to a Kiss)

Général Général

É.-U. 1992. Comédie dramatique de Norman René avec Alec Baldwin, Meg Ryan, Kathy Bates.

Un jeune marié découvre que l'âme de sa nouvelle épouse a été transférée dans le corps d'un vieillard. Scénario rabâchant certaines évidences sur la vieillesse et l'amour. Résultat parfois amusant mais un peu mièvre. Un certain flair pour la tragi-comédie. Interprétation convaincue d'A. Baldwin.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Craig Lucas
D'après la piéce de Craig Lucas
Photographie :
Musique :
Montage :
Lorsque Peter épouse Rita après six années de fréquentation, il croit avoir marié une jeune femme excentrique mais vulnérable. Cependant, la personnalité de son épouse change tellement au cours de leur voyage de noces que Peter finit par croire que quelqu'un a subtilisé l'âme de sa bien-aimée. Il ne se trompe pas. Pendant la cérémonie du mariage, un vieillard a embrassé Rita, provoquant un transfert de personnalité entre les deux êtres. À son retour de voyage, Peter rompt avec sa femme, mais retrouve le vieillard en qui il reconnaît Rita. Ensemble, ils tentent de mettre la main sur le responsable de leur malheur avant qu'il ne soit trop tard, car le vieil homme est atteint du cancer des poumons.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les auteurs du film se sont donné bien du mal pour concocter un récit qui leur permet de philosopher sur le sens de la vie. Le résultat est parfois amusant mais jamais profond: le scénario ne fait que rabâcher certaines évidences sur la vieillesse et l'amour et finit par sombrer dans la mièvrerie. Presque entièrement constitué de face à face tournés en intérieurs, le film ne s'affranchit pas de ses origines théâtrales, si bien que l'ensemble apparaît un peu lourd. Le réalisateur possède cependant un certain flair pour la tragi-comédie qu'il exploite à bon escient dans certaines scènes-clés. L'interprétation est inégale. Cependant celle d'Alec Baldwin est convaincue.

Texte : Johanne Larue

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