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Le Steak

Can. 1992. Documentaire de Pierre Falardeau, Manon Leriche . Le boxeur québécois Gaëtan Hart commente sa carrière et se laisse aller à certaines considérations sur sa vie en général. Portrait plein de sincérité d'un être blessé. Accent mis sur les aspects sociaux et humains du sujet. Mise en images soignée. Montage vif. (sortie en salle: 1 mai 1992)

Général
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Le Steak (Le Steak)

Général Général

Can. 1992. Documentaire de Pierre Falardeau, Manon Leriche .

Le boxeur québécois Gaëtan Hart commente sa carrière et se laisse aller à certaines considérations sur sa vie en général. Portrait plein de sincérité d'un être blessé. Accent mis sur les aspects sociaux et humains du sujet. Mise en images soignée. Montage vif. (sortie en salle: 1 mai 1992)

Genre :
Année :
Durée :
Pays :
Distributeur :
Lion's Gate
Producteurs :
Alors qu'il s'apprête à remonter sur le ring après six ans d'absence, le boxeur québécois Gaétan Hart commente sa carrière et se laisse aller à certaines considérations sur sa vie en général. Ayant quitté l'école très tôt, il commença comme éboueur avant de faire de la boxe son gagne-pain. La gloire, il l'a connue en tant que champion du monde de sa catégorie. En 1984, Hart se démotive après avoir mis deux adversaires dans le coma, dont l'un, Cleveland Denny, ne se réveilla jamais. Commence alors pour le pugiliste une véritable descente en enfer. Fauché, divorcé, Hart se voit contraint de travailler dans la construction. Mais en 1990, à l'âge de 37 ans, il se lance deux nouveaux défis en retournant aux études et dans l'arène.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour anecdotique que soit le sujet, ce documentaire tourné en 16 mm parvient à éviter les lieux communs reliés au milieu de la boxe pour nous présenter avec une grande sincérité de ton un être blessé aux prises avec les difficultés quotidiennes de l'existence. Cette préoccupation sociale et humaine, pimentée par les commentaires crus et quelquefois savoureux de Gaétan Hart, est à l'honneur des réalisateurs qui ont privilégié la profondeur de l'homme aux dépens du côté factice de la vedette. La mise en images plutôt soignée et la vivacité du montage n'ont malheureusement pu empêcher quelques longueurs dans certaines séquences d'aspect répétitif.

Texte : Christian Depoorter

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