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Le Retour de Casanova

Fr. 1992. Comédie dramatique de Édouard Niermans avec Alain Delon, Fabrice Luchini, Elsa Lunghini. Un séducteur vieillissant et ruiné s'efforce en vain de conquérir le coeur d'une belle jeune fille érudite. Sujet abordé avec discrétion et simplicité. Ensemble un peu trop calculé. Belle photographie. Quelques moments de grâce exquise. Jeu volubile de F. Luchini.

Général
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Le Retour de Casanova (Le Retour de Casanova)

Général Général

Fr. 1992. Comédie dramatique de Édouard Niermans avec Alain Delon, Fabrice Luchini, Elsa Lunghini.

Un séducteur vieillissant et ruiné s'efforce en vain de conquérir le coeur d'une belle jeune fille érudite. Sujet abordé avec discrétion et simplicité. Ensemble un peu trop calculé. Belle photographie. Quelques moments de grâce exquise. Jeu volubile de F. Luchini.

Aristocrate vieillissant, ruiné et banni de Venise, Casanova attend dans le Sud de la France en compagnie de son valet Camille une lettre qui lui permettrait de retourner dans sa ville. Invité au château d'Olivo, un ami qui lui sera éternellement reconnaissant de l'avoir sorti d'une mauvaise passe autrefois, le célèbre courtisan s'éprend de sa nièce Marcolina. Celle-ci, jeune, belle et érudite, ne fait point grand cas de cet être qu'elle trouve plutôt répugnant. Camille tente de réconforter son maître qui est véritablement traumatisé par cet affront. Après avoir essayé sans succès la pitié, Casanova imagine un subterfuge pour arriver à ses fins.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ne recherchant pas la grande fresque historique avec reconstitution d'époque envahissante, Édouard Niermans a plutôt visé à la simplicité et à la discrétion pour se pencher sur la décadence de la noblesse du XVIIIe siècle, via le duel intérieur d'un homme déchu qui essaie encore d'alimenter sa légende. L'ensemble pêche pourtant par son côté systématique et trop calculé. La nostalgie que le réalisateur veut infuser n'emporte pas l'émotion du spectateur, tant le propos reste en surface. Une belle photographie parvient cependant à capter dans quelques scènes des moments de grâce exquise. Sans tapage ni éclats, Alain Delon incarne un personnage qu'on pourrait facilement prendre pour son double, tandis que Fabrice Luchini (LA DISCRÈTE) s'avère toujours aussi savoureusement volubile.

Texte : Christian Depoorter

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