Fr. 1992. Drame de moeurs de Alexandre Arcady avec Roger Hanin, Richard Berry, Gérard Darmon. Un ancien racketteur parisien parti vivre à Miami chez son fils découvre que celui-ci s'est enrichi en blanchissant l'argent de la drogue. Imitation du "Scarface" de De Palma et des "Godfather" de Coppola. Intrigue pleine de lieux communs. Rythme pesant. Mise en scène luxueuse. Interprètes convaincus.
Un ancien racketteur parisien parti vivre à Miami chez son fils découvre que celui-ci s'est enrichi en blanchissant l'argent de la drogue. Imitation du "Scarface" de De Palma et des "Godfather" de Coppola. Intrigue pleine de lieux communs. Rythme pesant. Mise en scène luxueuse. Interprètes convaincus.
Si LE GRAND PARDON s'inspirait beaucoup de la saga des GODFATHER de Francis Ford Coppola, cette suite marche sur les brisées du SCARFACE de Brian De Palma, sans complètement oublier toutefois son premier modèle. La transposition de cette saga familiale dans un contexte américain n'est pas vraiment convaincante, surtout que le milieu est évoqué parfois de façon presque caricaturale. En plus, l'intrigue multiplie les lieux communs sans aucun souci de crédibilité, tout en progressant à un rythme pesant. On suit donc cette histoire avec un intérêt moyen et cela, malgré le luxe dont jouit la mise en scène par ailleurs peu inventive. Les interprètes s'avèrent néanmoins convaincus.
Texte : Martin Girard