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Le Cahier volé

Fr. 1992. Drame de moeurs de Christine Lipinska avec Élodie Bouchez, Edwige Navarro, Benoît Magimel. À la Libération, la fille d'un cafetier de village qui est aimée par deux amis d'enfance leur préfère une copine de classe. Éveil du désir amoureux décrit avec justesse. Rapports humains abordés avec tendresse et intimité. Mise en scène d'une sobriété assurée. Jeu nuancé et dégagé des interprètes.

Général
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Le Cahier volé (Le Cahier volé)

Général Général

Fr. 1992. Drame de moeurs de Christine Lipinska avec Élodie Bouchez, Edwige Navarro, Benoît Magimel.

À la Libération, la fille d'un cafetier de village qui est aimée par deux amis d'enfance leur préfère une copine de classe. Éveil du désir amoureux décrit avec justesse. Rapports humains abordés avec tendresse et intimité. Mise en scène d'une sobriété assurée. Jeu nuancé et dégagé des interprètes.

À la Libération, lorsque son fiancé officiel Maurice se montre un peu trop pressant dans ses avances, Virginie, la fille du cafetier, va se réconforter dans les bras d'Anne, son nouvel amour. Devant l'insistance de Maurice qui parle déjà mariage, les deux filles lui font croire que Virginie vit une passion ardente avec un certain Paul. Pour prouver ces dires, Anne lui montre le journal intime de son amie décrivant les prouesses de ce Paul, qui n'est autre en fait qu'un pseudonyme pour désigner Anne. Voulant connaître la véritable identité de cet étrange amant, Jacques, un ami de Maurice également épris de Virginie, vole le fameux cahier. Il en résulte que l'idylle entre les deux filles est alors révélée à tout le village scandalisé.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'éveil du désir amoureux est certainement décrit avec une justesse de ton appropriée au contexte socio-historique. Fidèle au roman de Régine Deforges et sans verser dans le sentimentalisme facile, la réalisatrice se penche avec tendresse et intimité sur les rapports d'une jeune adulte avec son monde immédiat. Ces moments privilégiés trouvent un bel écho dans l'interprétation nuancée d'une brochette d'acteurs au jeu dégagé. La sobriété assurée de la mise en scène n'évite malheureusement pas l'utilisation d'une imagerie vaporeuse et un peu artificielle que viennent mettre en évidence quelques passages maladroits, notamment dans les scènes de foule.

Texte : Christian Depoorter

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