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La Course de l'innocent (La Corsa dell'Innocente)

It. 1992. Drame policier de Carlo Carlei avec Manuel Colao, Federico Pacifici, Sal Borgese. Ayant réussi à échapper au massacre de sa famille par un clan rival, un jeune Calabrais fuit à Rome chez un cousin. Exercice de style dégageant peu d'émotion. Protagonistes stéréotypés. Mise en scène décorative. Interprétation détachée.

13 ans +
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La Course de l'innocent (La Corsa dell'Innocente)

13 ans + 13 ans +

It. 1992. Drame policier de Carlo Carlei avec Manuel Colao, Federico Pacifici, Sal Borgese.

Ayant réussi à échapper au massacre de sa famille par un clan rival, un jeune Calabrais fuit à Rome chez un cousin. Exercice de style dégageant peu d'émotion. Protagonistes stéréotypés. Mise en scène décorative. Interprétation détachée.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Malofilm
Au fin fond de la Calabre, le jeune Vito réussit à échapper au massacre de sa famille par un clan rival. Celui-ci est venu se venger d'avoir été doublé dans l'affaire de l'enlèvement du fils des riches Rienzi. Les tueurs à ses trousses, Vito rejoint son cousin à Rome, mais ce dernier a juste le temps de lui confier l'argent de la rançon avant de se faire descendre lui aussi. L'aide de la police se révélant insuffisante, le garçon se réfugie chez les Rienzi qui ne le croient pas lorsqu'il annonce la mort de leur enfant dans la tuerie de sa famille. Les malheureux parents sont d'ailleurs prêts à payer la nouvelle rançon qu'exigent les assassins.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette longue poursuite sert de prétexte à un exercice de style dans lequel le réalisateur s'est ingénié à mettre en exergue de beaux paysages et de somptueux décors qu'il photographie avec une application d'écolier. Çà et là des effets cinématographiques pas toujours heureux viennent ponctuer des péripéties qui s'enfilent sans créer la moindre émotion. Cela est non seulement dû à une mise en scène plus attentive à la "belle image" qu'à la crédibilité des nombreuses coïncidences émaillant cette histoire, mais aussi au peu d'épaisseur de protagonistes taillés dans de solides stéréotypes. Les interprètes jouent avec un tel détachement (ou manque de concentration!?) qu'il se dégage de l'ensemble une sensation persistante d'irréalité.

Texte : Christian Depoorter

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