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L'Oeil public (The Public Eye)

É.-U. 1992. Drame policier de Howard Franklin avec Joe Pesci, Barbara Hershey, Stanley Tucci. À New York, dans les années 1940, un photographe se laisse impliquer par une riche héritière dans une affaire opposant des gangsters. Milieu de la pègre abordé sous un angle assez original. Atmosphère de l'époque bien rendue. Style élégant et quelque peu aseptisé. Interprétation adéquate.

13 ans +
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L'Oeil public (The Public Eye)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1992. Drame policier de Howard Franklin avec Joe Pesci, Barbara Hershey, Stanley Tucci.

À New York, dans les années 1940, un photographe se laisse impliquer par une riche héritière dans une affaire opposant des gangsters. Milieu de la pègre abordé sous un angle assez original. Atmosphère de l'époque bien rendue. Style élégant et quelque peu aseptisé. Interprétation adéquate.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Universal
New York, les années 40. Le photographe Leon Bemstein, alias Bernzini, véritable chasseur d'événements à sensation, furète la nuit dans les rues de la ville, collectionnant les instantanés d'homicides crapuleux et d'arrestations choc. Alors que la pègre mène le bal, Bernzini n'hésite pas à se frotter aux truands afin de leur tirer le portrait. Et ce, jusqu'au jour où Kay Levitz, dont le club de nuit huppé a ses abonnés particuliers, sollicite ses services. Sensible à l'admiration et au charme que lui manifeste cette riche héritière, il se laisse impliquer dans une complexe affaire de chantage opposant des gangs rivaux, malgré que sa neutralité lui avait toujours permis jusqu'alors d'éviter les coups durs.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour ses débuts en solo à la réalisation, Franklin n'a de toute évidence pas pris de risques en optant pour un univers aussi rebattu. Tout en se joignant au rang de ceux pour qui, invariablement, mafia se conjugue au cinéma avec règlement de comptes, le regard qu'il jette sur la condition sociale de ce photographe de journaux apporte toutefois une note nouvelle à ce point de vue. Rehaussée par une très belle photographie, la mise en scène reconstitue avec brio l'atmosphère de l'époque, même si son style élégant et quelque peu aseptisé ne convient pas toujours au sujet traité. L'interprétation d'ensemble est adéquate, avec une mention spéciale pour Joe Pesci.

Texte : Pierre Lanthier

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