L'Inconnu dans la maison

Name: Inconnu dans la maison, L'
Director: Georges Lautner
Genre: Drame judiciaire
Duration: 104 min.

Fr. 1992. Drame judiciaire de Georges Lautner avec Jean-Paul Belmondo, Cristiana Reali, Renée Faure. Un avocat apathique et alcoolique assume la défense de l'amant de sa fille qu'il croit innocent du crime dont on l'accuse. Adaptation décevante d'un roman de Georges Simenon. Mélo classique et mièvre. Mise en scène plutôt fade. Jeu parfois théâtral de Belmondo. Seconds rôles tenus avec talent.

L'Inconnu dans la maison (L'Inconnu dans la maison)

Général

Fr. 1992. Drame judiciaire de Georges Lautner avec Jean-Paul Belmondo, Cristiana Reali, Renée Faure.

Un avocat apathique et alcoolique assume la défense de l'amant de sa fille qu'il croit innocent du crime dont on l'accuse. Adaptation décevante d'un roman de Georges Simenon. Mélo classique et mièvre. Mise en scène plutôt fade. Jeu parfois théâtral de Belmondo. Seconds rôles tenus avec talent.

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Genre :

Drame judiciaire

Année :

1992

Durée :

104 min.

Réalisation :

Georges Lautner

Scénario :

D'après le roman de Georges Simenon

Photographie :

Jean-Yves Le Mener

Musique :

Francis Lai

Montage :

Georges Klotz

Pays :

France

Distributeur :

France-Film

Interprètes :

Jean-Paul Belmondo
Cristiana Reali
Renée Faure

Depuis le suicide de sa femme, l'avocat Jacques Loursat vit reclus dans sa maison, passant ses journées à vider la cave à vin. Sa fille Isabelle fréquente à son insu une bande de fils à papa qui s'adonnent à la drogue sous son toit. Une nuit, Loursat découvre dans une chambre inoccupée de la demeure le cadavre d'un individu assassiné. D'abord indifférent au drame, l'avocat commence à s'intéresser à l'affaire lorsque l'amant de sa fille est inculpé du meurtre. Convaincu de l'innocence de ce suspect idéal, Loursat se met en tête d'assumer sa défense. Encore faut-il qu'il surmonte son apathie et son penchant excessif pour l'alcool.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce remake revu, corrigé et actualisé est loin de posséder tout l'impact et la finesse psychologiques du texte original de Simenon ou du film d'Henri Decoin. Du portrait sensible de bourgeois meurtri et déchu, tel que décrit par le roman, à la stigmatisation du relâchement des moeurs, telle que perçue dans la version cinématographique de 1942, Georges Lautner n'en a tiré qu'un mièvre mélo classique de soûlaud qui se rattrape à la dernière minute pour faire triompher la justice dans des scènes de tribunal dignes des téléfilms américains. La mise en scène plutôt fade est construite tout entière de façon à faire la part belle à Bébel qui ne dédaigne pas de verser à l'occasion dans de légères outrances théâtrales. De très bons seconds rôles lui donnent la réplique.

Texte : Christian Depoorter

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