É.-U. 1992. Drame de Robert Radler avec Eric Roberts, Phillip Rhee, Edan Gross. En voulant faire la lumière sur la mort de leur associé, deux amis s'attirent les foudres d'un cruel organisateur de combats d'arts martiaux illégaux. Scénario comportant toutes les règles du genre. Légère tendance mélodramatique. Développements psychologiques peu subtils. Réalisation et interprétation adéquates.
En voulant faire la lumière sur la mort de leur associé, deux amis s'attirent les foudres d'un cruel organisateur de combats d'arts martiaux illégaux. Scénario comportant toutes les règles du genre. Légère tendance mélodramatique. Développements psychologiques peu subtils. Réalisation et interprétation adéquates.
Rien de bien neuf ne se pointe sous les dérouillées que s'infligent tous les karatékas de cinéma du monde entier. Faisant suite à un relatif succès qui misait sur un mélange d'honneur sportif et de violence, ce film regroupe plus ou moins la même équipe dans un état d'esprit à peine changé d'un iota, si ce n'est que la vengeance y est encore plus glorifiée. Si l'ensemble ne brille ni par sa différence ni par la richesse de ses développements psychologiques, il faut avouer que les moyens mis en oeuvre se révèlent assez imposants. Les règles du genre sont respectées avec toujours une petite tendance mélodramatique à la clef. Des comédiens qu'on a déjà vus dans de meilleurs rôles remplissent convenablement leur contrat, professionnalisme oblige.
Texte : Christian Depoorter