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L'Ange de la musique (The Silent Touch)

G.-B. 1992. Drame psychologique de Krzysztof Zanussi avec Max von Sydow, Lothaire Bluteau, Sarah Miles. Un vieux musicien reclus voit sa vie bouleversée à la suite de sa rencontre avec un jeune musicologue qui l'incite à se remettre au piano. Drame sourd d'une belle justesse de ton. Images dépouillées aux couleurs automnales. Prestance impressionnante de M. Von Sydow.

Général
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L'Ange de la musique (The Silent Touch)

Général Général

G.-B. 1992. Drame psychologique de Krzysztof Zanussi avec Max von Sydow, Lothaire Bluteau, Sarah Miles.

Un vieux musicien reclus voit sa vie bouleversée à la suite de sa rencontre avec un jeune musicologue qui l'incite à se remettre au piano. Drame sourd d'une belle justesse de ton. Images dépouillées aux couleurs automnales. Prestance impressionnante de M. Von Sydow.

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Allegro
Le jeune musicologue polonais Stefan Bugajski est obsédé par les quelques notes d'une mélodie dont il est sûr que le compositeur Henry Kesdi ferait une oeuvre marquante. Ce dernier vit reclus avec sa femme au Danemark. Depuis qu'il a survécu aux camps de la mort il y a 40 ans, l'illustre musicien a décidé de ne plus s'occuper de son art. D'abord agressif, puis interloqué, le vieil homme adopte petit à petit Stefan, venu l'inciter à se remettre à son piano. Dès ce moment, la vie de Kesdi en est complètement bouleversée. L'énergie lui revenant, te musicien se met à flirter avec Annette, sa nouvelle secrétaire, sous le regard attristé de son épouse. Alors que la symphonie connaît sa première publique et qu'Annette apprend qu'elle est enceinte, Stefan se retrouve à l'hôpital dans un état de grande faiblesse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À partir d'un point de départ plutôt ténu, Zanussi a réussi à développer un drame sourd, fait d'aspirations insatisfaites et de sentiments refoulés, dont la justesse de ton se trouve renforcée par une mise en images dépouillée aux couleurs d'automne. En effet, ce travail de caméra appréciable se montre toujours prompt à saisir un regard en coin ou à créer une ambiance où pointent des émotions aux échos tchekhoviens. L'impressionnante prestance de Max Von Sydow fait vite oublier les quelques éléments d'un mysticisme évasif et inutile collés à l'intrigue. Lothaire Bluteau promène, de film en film, le même profil bas qu'on lui connaît.

Texte : Christian Depoorter

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