Go to main content
4

L'Accompagnatrice

Fr. 1992. Drame de Claude Miller avec Romane Bohringer, Elena Safonova, Richard Bohringer. Durant l'hiver 1942-43, une jeune pianiste devient l'accompagnatrice d'une cantatrice qui évolue dans un monde fait de menues intrigues. Nouvelle variation sur le thème de l'apprentissage à la vie adulte. Élégance de bon ton. Montage fluide. Belle bande sonore. Interprétation pleine de charme.

Général
4

L'Accompagnatrice (L'Accompagnatrice)

Général Général

Fr. 1992. Drame de Claude Miller avec Romane Bohringer, Elena Safonova, Richard Bohringer.

Durant l'hiver 1942-43, une jeune pianiste devient l'accompagnatrice d'une cantatrice qui évolue dans un monde fait de menues intrigues. Nouvelle variation sur le thème de l'apprentissage à la vie adulte. Élégance de bon ton. Montage fluide. Belle bande sonore. Interprétation pleine de charme.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Durant l'hiver 1942-43, la jeune pianiste Sophie Vasseur est bien contente de quitter son pauvre univers familial pour aller travailler comme accompagnatrice de la cantatrice Irène Brice. Installée chez sa patronne, la jeune fille y découvre un monde fait de menues intrigues et de superficialité qui la séduit. Ainsi, alors qu'Irène connaît le succès et fréquente en secret Jacques Fabert, son mari Charles tente de mener à bien ses affaires sans se mouiller, ni avec les Allemands, ni avec les résistants. Ce petit jeu ne pouvant plus durer, le couple fuit en Angleterre, via le Portugal, amenant Sophie dans leurs bagages. À Londres, la pianiste continue à observer l'infidélité d'Irène, qui conduit Charles au suicide.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Une fois de plus, Claude Miller (L'EFFRONTÉE) s'intéresse à l'apprentissage à la vie adulte d'une adolescente. Dans cette nouvelle variation, le réalisateur se sert des incertitudes de la Seconde Guerre mondiale pour amplifier les tensions sourdes et les non-dits sur lesquels se pose le regard d'une jeune fille qui vit par procuration. Tout comme la fluidité du montage, la pudeur et la retenue de la mise en scène s'adaptent fort bien à la beauté de la bande sonore. Cependant, un certain manque d'audace cantonne l'ensemble dans une élégance de bon ton qui tend à provoquer à la longue un sentiment de légère lassitude. L'interprétation possède un charme indéniable.

Texte : Christian Depoorter

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3