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L'Abominable Lutin (Leprechaun)

É.-U. 1992. Drame d'horreur de Mark Jones avec Jennifer Aniston, Ken Olandt, Mark Holton. Une adolescente et son entourage sont terrorisés par un lutin meurtrier qui recherche un trésor qu'on lui a dérobé. Récit anémique dépourvu de tout suspense. Effets-chocs grotesques. Rythme indolent. Interprétation insignifiante.

13 ans + (violence)
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L'Abominable Lutin (Leprechaun)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1992. Drame d'horreur de Mark Jones avec Jennifer Aniston, Ken Olandt, Mark Holton.

Une adolescente et son entourage sont terrorisés par un lutin meurtrier qui recherche un trésor qu'on lui a dérobé. Récit anémique dépourvu de tout suspense. Effets-chocs grotesques. Rythme indolent. Interprétation insignifiante.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Malofilm
S'étant fait voler son sac de pièces d'or par le vieux roublard d'O'Grady, un méchant lutin poursuit ce dernier jusqu'au Dakota. Après avoir neutralisé le monstre dans une caisse au fond de sa cave, O'Grady est ensuite victime d'une attaque cardiaque. Dix ans plus tard, Tory et son père louent la maison où s'est déroulé le drame et engagent trois jeunes gens pour repeindre la façade. Par inadvertance, l'un d'eux libère l'horrible nabot. Celui-ci se met aussitôt à la recherche de son trésor perdu, attaquant sadiquement les humains. Persuadé que Tory et les siens détiennent son or, le nain décide de faire le siège de la demeure.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Toutes les recettes habituelles du "gore" ont été réunies en pure perte dans ce scénario vaguement inspiré d'une vieille légende irlandaise. Manquant tragiquement de suspense, entre autres à cause du rythme indolent qui berce l'ensemble, ce récit s'enlise pitoyablement dans l'attente d'effets-chocs d'un grotesque assuré sans jamais chercher à raconter une quelconque histoire. L'auteur se contente de remâcher durant trois longues demi-heures les séquences d'introduction avec des variantes purement décoratives. En outre, l'absence de la moindre parcelle d'humour finit par décourager le spectateur le plus indulgent. A l'image de leurs personnages, les interprètes donnent l'impression d'être des coquilles vides.

Texte : Christian Depoorter

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