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Fleur de poison (Poison Ivy)

É.-U. 1992. Drame de moeurs de Katt Shea Ruben avec Drew Barrymore, Sara Gilbert, Tom Skerritt. Une jeune fille au charme vénéneux profite de son amitié avec une adolescente pour s'imposer peu à peu dans sa famille. Sujet rebattu. Exercice de style élégant mais gratuit. Moments mélodramatiques controuvés. Ensemble froid et artificiel. Interprétation acceptable.

13 ans + (érotisme)
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Fleur de poison (Poison Ivy)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

É.-U. 1992. Drame de moeurs de Katt Shea Ruben avec Drew Barrymore, Sara Gilbert, Tom Skerritt.

Une jeune fille au charme vénéneux profite de son amitié avec une adolescente pour s'imposer peu à peu dans sa famille. Sujet rebattu. Exercice de style élégant mais gratuit. Moments mélodramatiques controuvés. Ensemble froid et artificiel. Interprétation acceptable.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Etudiante plutôt introvertie, Sylvie Cooper fréquente peu ses camarades. Sa rencontre avec une belle blonde délurée et sans complexes, qu'elle surnomme Ivy, va changer son existence morose. Invitée dans la riche demeure des Cooper, Ivy s'y incruste peu à peu, se faisant serviable auprès de la mère malade et suicidaire, et enjôleuse auprès du père qui succombe rapidement à ses avances. Se sentant évincée, Sylvie tente bien de réagir mais se laisse à chaque fois attendrir par le charme vénéneux de son amie. Un soir que la maîtresse de maison est penchée à son balcon, Ivy en profite pour la pousser par-dessus bord, laissant croire à un suicide. Un petit indice qui permet à Sylvie de découvrir la vérité déclenche le drame.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les psychopathes qui envahissent pour des motifs souvent vagues l'univers de leurs victimes semblent un sujet fort prisé ces temps-ci. Cette nouvelle variation se présente comme un exercice de style élégant mais tout à fait gratuit, tant le soin apporté à la forme s'est fait au détriment du fond. Concentrée sur les aspects techniques purement décoratifs, la réalisatrice a oublié d'injecter un semblant d'âme à ses personnages et d'élaguer son récit de ses éléments mélodramatiques trop controuvés et arbitraires. Tel quel, il se dégage de l'ensemble une impression de froideur et d'artifice qui ne rend pas justice au potentiel du scénario. L'interprétation se révèle acceptable.

Texte : Christian Depoorter

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