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Et la vie continue (Zendegi Edamé Dârad)

Iran. 1992. Drame de Abbas Kiarostami avec Farhad Kheradmand, Puya Paevar. Au lendemain d'un tremblement de terre qui dévasta l'Iran, un cinéaste part à la recherche de l'enfant qui fut la vedette de l'un de ses films. Récit se situant entre le documentaire et la fiction. Mise en scène épurée. Grande importance accordée à la parole. Interprétation d'un grand naturel.

Général
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Et la vie continue (Zendegi Edamé Dârad)

Général Général

Iran. 1992. Drame de Abbas Kiarostami avec Farhad Kheradmand, Puya Paevar.

Au lendemain d'un tremblement de terre qui dévasta l'Iran, un cinéaste part à la recherche de l'enfant qui fut la vedette de l'un de ses films. Récit se situant entre le documentaire et la fiction. Mise en scène épurée. Grande importance accordée à la parole. Interprétation d'un grand naturel.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Del Fuego
Interprètes :
Au lendemain du tremblement de terre qui dévasta l'Iran en 1990, un cinéaste entreprend de se rendre au village de Koker afin de retrouver l'enfant qui fut la vedette de son film WHERE IS MY FRIEND'S HOME? Au cours de son infatigable quête, sur des routes cahoteuses et à bord d'une voiture menaçant à tout moment de rendre l'âme, le cinéaste rencontre des survivants qui témoignent du drame, mais aussi de l'espoir qui, malgré tout, renaît.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Puisant dans les nappes du réel la source de sa fiction, le cinéaste iranien Abbas Kiarostami a voulu rendre hommage aux victimes du tremblement de terre de 1990 en réalisant ce document qui se veut une sorte de prolongement de son célèbre WHERE IS MY FRIEND'S HOME? À l'instar de ce dernier film, ET LA VIE CONTINUE est bâti sur le principe de la quête. Une quête qui est cette fois métaphysique, dans la mesure où le cinéaste part à la recherche de la vie au coeur même de la mort. La mise en scène de ce saisissant hymne à la vie est caractérisée par la simplicité et surtout par le désir de demeurer près des gens, surtout des enfants. Aussi, Kiarostami filme longuement les (véritables) survivants qui témoignent du cataclysme avec naturel et sincérité. Mais lorsque les moments d'émotion deviennent plus intenses (par exemple la scène d'enterrement collectif), Kiarostami s'impose une distance respectueuse qui permet d'esquiver le voyeurisme malsain.

Texte : Carlo Mandolini

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