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En toute bonne foi (Leap of Faith)

É.-U. 1992. Comédie dramatique de Richard Pearce avec Steve Martin, Debra Winger, Liam Neeson. Le shérif d'une localité éprouvée par la pauvreté enquête sur un évangéliste qui donne des spectacles pseudo-religieux sous un grand chapiteau. Aspect critique du sujet noyé dans la parodie et les bons sentiments. Plusieurs ratés au niveau du rythme. Interprétation honnête.

Général
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En toute bonne foi (Leap of Faith)

Général Général

É.-U. 1992. Comédie dramatique de Richard Pearce avec Steve Martin, Debra Winger, Liam Neeson.

Le shérif d'une localité éprouvée par la pauvreté enquête sur un évangéliste qui donne des spectacles pseudo-religieux sous un grand chapiteau. Aspect critique du sujet noyé dans la parodie et les bons sentiments. Plusieurs ratés au niveau du rythme. Interprétation honnête.

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Paramount
L'évangéliste Jonas Nightengale est un prédicateur qui se déplace de ville en ville avec toute une équipe. A la manière d'un cirque, sous un grand chapiteau, se déroule un spectacle son et lumière impressionnant. Tout est soigneusement mis en oeuvre pour créer de faux miracles et ainsi s'enrichir aux dépens d'une population crédule. Le groupe s'installe à Rustwater, une petite ville agricole du Kansas, dont les habitants sont durement éprouvés par le chômage et la pauvreté. C'est l'endroit rêvé pour un faiseur de miracles qui en met plein la vue. Mais le shérif de la localité veut ouvrir les yeux de ses concitoyens. Pour ce faire, il décide d'enquêter sur le passé de Jonas.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le cas de ces nombreux charlatans qui exploitent la crédulité des gens avec des discours pseudo-religieux était un sujet en or. Le film aborde ce thème par le biais de la comédie, ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi. Mais hélas, le résultat est loin d'être à la hauteur. Naviguant sans cesse entre la parodie et les bons sentiments, l'histoire ne fait que diluer un propos qui semblait pourtant prometteur dans sa première partie. Le rythme connaît plusieurs ratés, alors que des digressions sentimentales pas très crédibles prennent le dessus, au point d'escamoter tout l'aspect critique du sujet traité. Les comédiens interprètent honnêtement des personnages peu approfondis.

Texte : Stephan Kovacs

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