Brother's Keeper

Name: Brother's Keeper
Director: Joe Berlinger, Bruce Sinofsky
Genre: Documentaire
Duration: 120 min.

É.-U. 1992. Documentaire de Joe Berlinger, Bruce Sinofsky . Les membres d'une petite localité organisent la défense d'un vieux fermier accusé du meurtre de son frère. Portrait bouleversant empreint d'une grande délicatesse et d'une poésie légèrement austère. Réalisation assurée et souvent inventive. Charisme des intervenants mis à profit.

Brother's Keeper (Brother's Keeper)

Général

É.-U. 1992. Documentaire de Joe Berlinger, Bruce Sinofsky .

Les membres d'une petite localité organisent la défense d'un vieux fermier accusé du meurtre de son frère. Portrait bouleversant empreint d'une grande délicatesse et d'une poésie légèrement austère. Réalisation assurée et souvent inventive. Charisme des intervenants mis à profit.

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Genre :

Documentaire

Année :

1992

Durée :

120 min.

Réalisation :

Joe Berlinger
Bruce Sinofsky

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Del Fuego

Dans un village de l'état de New York, la police accuse Delbert Ward d'avoir causé la mort d'un de ses frères, un vieux fermier comme lui avec qui il vivait dans des conditions de pauvreté extrême. Incrédules devant la possibilité que cet homme naïf et bon ait pu tuer un des siens, certains membres de la communauté engagèrent un avocat pour défendre les droits de leur ami, attirant par le fait même l'attention des médias nationaux. On découvrit alors que les policiers extorquèrent par la ruse les témoignages et l'aveu dont ils avaient besoin pour traîner leur homme en Cour et persuader un autre de ses frères, un illettré un peu simple d'esprit, que justice serait faite.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les auteurs de BROTHER'S KEEPER ne se contentent pas de décrire les faits entourant la mésaventure des Ward, ils font le procès de toute une société, en s'attaquant spécialement à l'insensibilité des autorités policières et au sensationnalisme des médias. Cependant, les documentaristes se concentrent sur un portrait bouleversant de trois vieillards, "enfants sauvages", oubliés par le temps et les conventions de la société. Le document s'avère ainsi empreint d'une grande délicatesse et d'une poésie légèrement austère. Assurée et souvent inventive, la réalisation sait tirer profit du lieu où se déroule l'action et du charisme des divers intervenants.

Texte : Johanne Larue

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