Body (Body of Evidence)

Name: Body
Director: Uli Edel
Genre: Drame judiciaire
Duration: 99 min.

É.-U. 1992. Drame judiciaire de Uli Edel avec Madonna, Willem Dafoe, Joe Mantegna. Un avocat tombe sous le charme vénéneux d'une cliente accusée d'avoir tué son amant pour toucher un héritage. Enfilade de clichés. Intrigue d'une banalité affligeante. Effets appuyés. Réalisation de métier. Acteurs de talent mal utilisés.

Body (Body of Evidence)

16 ans + (érotisme)

É.-U. 1992. Drame judiciaire de Uli Edel avec Madonna, Willem Dafoe, Joe Mantegna.

Un avocat tombe sous le charme vénéneux d'une cliente accusée d'avoir tué son amant pour toucher un héritage. Enfilade de clichés. Intrigue d'une banalité affligeante. Effets appuyés. Réalisation de métier. Acteurs de talent mal utilisés.

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Genre :

Drame judiciaire

Année :

1992

Durée :

99 min.

Réalisation :

Uli Edel

Pays :

États-Unis

Distributeur :

MGM

Interprètes :

Madonna
Willem Dafoe
Joe Mantegna

Lorsque son patron est retrouvé mort d'une crise cardiaque, la secrétaire Joanne Braslow accuse Rebecca Carlson, la maîtresse de celui-ci, de l'avoir tué en l'épuisant sexuellement afin de toucher son héritage. Frank Dulaney, l'avocat chargé de défendre Rebecca lors du procès, tombe rapidement sous le charme vénéneux de sa cliente. Complètement subjugué, il se laisse entraîner dans une relation sado-masochiste au risque de détruire sa vie de couple. Pendant ce temps, le procureur tente toujours de prouver la culpabilité de la jeune femme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En mélangeant les ingrédients de base de JAGGED EDGE et de FATAL ATTRACTION à une bonne dose de BASIC INSTINCT, on obtient une recette pour le moins insipide qui a pour nom BODY OF EVIDENCE. Comme si cet air de réchauffé ne suffisait pas, l'auteur a saupoudré abondamment le tout d'une enfilade de clichés tirés de la panoplie d'un téléfilm à rabais: maîtresse éplorée, scènes de tribunal à profusion entrecoupées d'ébats "amoureux" grotesques, sans oublier pour assurer l'ambiance les inévitables orages,...etc. Bien sûr, Uli Edel connaît son métier, mais la banalité affligeante de l'intrigue l'oblige à placer des effets appuyés à la moindre occasion en vue de créer un impact dramatique, alors même que les séquences illustrées sont des plus insignifiantes. Un résultat pareil ne rend guère justice au talent d'acteurs tels que Willem Dafoe et Joe Mantegna.

Texte : Christian Depoorter

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