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Agaguk

Vendredi 17 Mai à 04:05 | Cinépop

Can. 1992. Aventures de Jacques Dorfmann avec Lou Diamond Philips, Jennifer Tilly, Toshiro Mifune. En 1935 dans le Grand Nord canadien, un jeune Inuit rebelle tue un trafiquant de fourrures, ce qui l'oblige à s'éloigner de son peuple. Adaptation du livre d'Yves Thériault. Accent mis sur les aspects exotiques et aventuriers. Nombreux clichés folkloriques. Belles prises de vues. Interprétation acceptable.

13 ans + (violence)
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Agaguk (Agaguk)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Can. 1992. Aventures de Jacques Dorfmann avec Lou Diamond Philips, Jennifer Tilly, Toshiro Mifune.

En 1935 dans le Grand Nord canadien, un jeune Inuit rebelle tue un trafiquant de fourrures, ce qui l'oblige à s'éloigner de son peuple. Adaptation du livre d'Yves Thériault. Accent mis sur les aspects exotiques et aventuriers. Nombreux clichés folkloriques. Belles prises de vues. Interprétation acceptable.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Malofilm
Récompenses
En 1935 dans le Grand Nord canadien, le jeune Inuit Agaguk vit en désaccord avec son père Ramook qu'il trouve trop soumis au pouvoir des Blancs. Un soir, après une dispute, l'impétueux jeune homme en vient à tuer un trafiquant de fourrures, ce qui l'oblige à s'éloigner de son peuple. Il entraîne dans sa fuite la belle Igiyook qu'il voulait pour femme. Pendant que le couple survit dans ces étendues sauvages, le policier Henderson arrive au village pour mettre la main sur le meurtrier. L'accueil de Ramook est peu avenant. Quelques jours plus tard, la situation est si envenimée que le policier est abattu. Le malheur plane sur le peuple inuit.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quand un roman est transposé au cinéma, la comparaison s'avère souvent inévitable. L'aspect exotique et aventurier du livre d'Yves Thériault a été largement favorisé par rapport à l'imaginaire de son contenu. De l'échelonnement de scènes voulues ethnologiquement correctes à la vague intrigue policière, motif à dénoncer l'hégémonie blanche, le film est construit avec force clichés folkloriques et beaucoup d'idéalisme naïf. Cependant, de belles prises de vues rendent bien toute la majesté du paysage nordique et procurent la grâce épique que le récit tente avec une vaine insistance d'imposer. Les interprètes s'adaptent tant bien que mal à leurs rôles stéréotypés.

Texte : Christian Depoorter

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