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Whore

É.-U. 1991. Drame de moeurs de Ken Russell avec Theresa Russell, Benjamin Mouton, Antonio Fargas. Une prostituée de Los Angeles se remémore les événements malheureux qui l'ont conduite à faire le trottoir. Origine théâtrale évidente. Illustration d'effets excessifs prenant le pas sur le sujet. Manque de diversité visuelle. T. Russell fort convaincante.

18 ans +
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Whore (Whore)

18 ans + 18 ans +

É.-U. 1991. Drame de moeurs de Ken Russell avec Theresa Russell, Benjamin Mouton, Antonio Fargas.

Une prostituée de Los Angeles se remémore les événements malheureux qui l'ont conduite à faire le trottoir. Origine théâtrale évidente. Illustration d'effets excessifs prenant le pas sur le sujet. Manque de diversité visuelle. T. Russell fort convaincante.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
D'après la piéce de David Hines
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Lion's Gate
Tout en arpentant des trottoirs sordides de Los Angeles, Liz se remémore les événements malheureux qui l'ont conduite à la prostitution. Après un mariage raté qui lui a laissé beaucoup de désillusions et un enfant, la jeune femme s'est tournée vers ce métier, voyant là un moyen de se faire rapidement de l'argent Après avoir été plusieurs fois agressée sexuellement, elle se laisse embobiner par Blake, lorsque celui-ci intervient pour la défendre. Depuis, ce proxénète psychopathe la harcèle constamment au point de mettre sa vie en danger.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Si l'origine théâtrale du scénario s'avère par trop évidente, on peut se demander pourquoi un cinéaste expérimenté comme Ken Russell ne s'est pas donné la peine de fignoler un peu plus son travail, quitte à changer la structure du récit de façon à le rendre moins statique. Que le personnage central prenne la caméra à témoin étonne dans un premier temps, malheureusement la répétition de ce procédé finit par lasser rapidement. Comme à son habitude, le réalisateur a parsemé son illustration d'effets excessifs qui prennent le pas sur le sujet. Les confins de la détresse humaine dans lesquels il place son héroïne n'en paraissent que moins touchants. Même si les monologues incessants de son "one-woman show" manquent sérieusement de diversité visuelle, Theresa Russell s'avère fort convaincante, jouant savoureusement sur la note caricaturale.

Texte : Christian Depoorter

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