É.-U. 1991. Comédie de Rod Daniel avec Joe Pesci, Vincent Gardenia, Ruben Blades. Le propriétaire d'un édifice délabré ignore les plaintes de ses locataires jusqu'au jour où la cour le condamne à séjourner dans son propre immeuble. Intrigue mince et prévisible. Possibilités comiques rapidement épuisées. Ensemble banal et stéréotypé. Interprétation agitée de J. Pesci.
Le propriétaire d'un édifice délabré ignore les plaintes de ses locataires jusqu'au jour où la cour le condamne à séjourner dans son propre immeuble. Intrigue mince et prévisible. Possibilités comiques rapidement épuisées. Ensemble banal et stéréotypé. Interprétation agitée de J. Pesci.
Cette comédie, qui essaie de profiter de la soudaine notoriété dont jouit Joe Pesci grâce aux succès de HOME ALONE et de GOODFELLAS, s'essouffle avant môme d'aborder le vif du sujet. Non seulement les développements y sont des plus prévisibles, mais les possibilités comiques s'épuisent très rapidement, le scénario ne reposant que sur une seule et bien mince idée. Les gags ne s'élèvent jamais au-dessus du plus banal "sitcom" télévisé, d'où les auteurs sont d'ailleurs issus. Joe Pesci a beau se démener comme un diable, sa prestance n'empêche pas l'entreprise de sombrer dans l'insignifiance et les stéréotypes.
Texte : André Caron