Spotswood

Aust. 1991. Comédie de moeurs de Mark Joffe avec Anthony Hopkins, Ben Mendelsohn, Tony Collette. Spécialiste de la restructuration de firmes en difficultés, un conseiller se rend impopulaire auprès des employés d'une petite manufacture qu'il suggère de moderniser. Regard tendre sur des personnages pittoresques. Mise en scène attentive aux détails bizarres et amusants. Jeu nuancé d'A. Hopkins.

Spotswood (Spotswood)

Général

Aust. 1991. Comédie de moeurs de Mark Joffe avec Anthony Hopkins, Ben Mendelsohn, Tony Collette.

Spécialiste de la restructuration de firmes en difficultés, un conseiller se rend impopulaire auprès des employés d'une petite manufacture qu'il suggère de moderniser. Regard tendre sur des personnages pittoresques. Mise en scène attentive aux détails bizarres et amusants. Jeu nuancé d'A. Hopkins.

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Genre :

Comédie de moeurs

Année :

1991

Durée :

97 min.

Réalisation :

Mark Joffe

Pays :

Australie

Distributeur :

C/FP

Interprètes :

Anthony Hopkins
Ben Mendelsohn
Tony Collette

Spécialiste de la restructuration de firmes en difficulté, Errol Wallace est engagé pour analyser les problèmes de la petite manufacture de mocassins Ball's. La compagnie est dirigée par un vieil homme dépassé, monsieur Bail, qui produit toujours ses chaussures selon la technique traditionnelle. Wallace, en bon administrateur, suggère de moderniser l'équipement et de réduire le personnel; une solution qui le rend très impopulaire auprès des employés qui l'avaient pourtant accueilli en sauveur. D'abord insensible au sort de ces ouvriers excentriques, Wallace finit par s'attacher à ces gens simples et décide d'appliquer d'autres méthodes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce n'est pas la première fois que l'on aborde au cinéma le conflit qui oppose les méthodes traditionnelles aux méthodes modernes, même que Makavejev utilisait une approche semblable dans THE COCA-COLA KID. Néanmoins, on se laisse rapidement gagner par la tendresse évidente qu'éprouve le réalisateur pour ses personnages. Une mise en scène conventionnelle porte une attention particulière aux détails bizarres et amusants qui viennent enrichir la description de cette communauté dépendante de la petite industrie locale. Les auteurs n'évitent toutefois pas certains clichés et la récupération idéologique de l'administrateur s'avère plutôt forcée. Le jeu nuancé de l'excellent Anthony Hopkins domine une distribution pittoresque.

Texte : André Caron

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