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Sans un cri

Fr. 1991. Drame psychologique de Jeanne Labrune avec Rémi Martin, Nicolas Prive, Lio. Un camionneur souvent absent reproche à son enfant d'accaparer toute l'attention de sa mère. Huis clos familial au ton mélancolique et quasi onirique. Rapports de force entre les personnages lucidement analysés. Mise en images rigoureuse. Interprétation juste.

13 ans +
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Sans un cri (Sans un cri)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1991. Drame psychologique de Jeanne Labrune avec Rémi Martin, Nicolas Prive, Lio.

Un camionneur souvent absent reproche à son enfant d'accaparer toute l'attention de sa mère. Huis clos familial au ton mélancolique et quasi onirique. Rapports de force entre les personnages lucidement analysés. Mise en images rigoureuse. Interprétation juste.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
France-Film
Camionneur de métier, Pierre est toujours accompagné par sa femme Anne dans ses trajets, mais à la naissance de Nicolas, sa mère préfère s'établir dans une gare désaffectée. Pierre est peu attaché à ce fils qu'il voit entre chaque voyage, toujours accroché aux basques d'Anne. Pour briser sa solitude, le routier s'achète un gros chien. Mais la bête terrifie Nicolas qui cherche à s'en débarrasser en faisant croire qu'il est allergique à ses poils. Les parents sont de plus en plus divisés. Se ravisant, l'enfant se met à apprivoiser le chien et finit par l'arracher à son paternel. Pierre reprend alors la route, plus excédé que jamais par les siens.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La jeune réalisatrice de DE SABLE ET DE SANG a parfaitement su planter le décor mélancolique et quasi onirique de ce huis clos familial. L'académisme de la mise en scène allié à la rigueur des cadrages rend finalement bien la froideur, l'ambiguïté et la complexité des pulsions inconscientes qui dominent l'affrontement silencieux entre ces êtres solitaires. Evitant judicieusement les effets-chocs gratuits, Jeanne Labrune a centré son récit autour d'un renversement de rapports de force tout à fait étonnant et lucidement analysé. Cette approche intimiste connaît malheureusement de légers flottements. Cependant, les interprètes jouent avec une grande justesse de ton.

Texte : Christian Depoorter

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