Can. 1991. Comédie sentimentale de Danièle J. Suissa avec Patrick Fierry, Mitsou, Jean-Pierre Bergeron. Le chef d'un empire industriel s'éprend d'une jeune réceptionniste qui l'aidera à contrer les manoeuvres d'un cadre ambitieux. Conte de fées moderne mettant l'accent sur des valeurs matérialistes. Intrigue mince et prévisible. Mise en scène peu substantielle. Interprétation insignifiante. (sortie en salle: 3 juillet 1992)
Le chef d'un empire industriel s'éprend d'une jeune réceptionniste qui l'aidera à contrer les manoeuvres d'un cadre ambitieux. Conte de fées moderne mettant l'accent sur des valeurs matérialistes. Intrigue mince et prévisible. Mise en scène peu substantielle. Interprétation insignifiante. (sortie en salle: 3 juillet 1992)
Etonnamment, ce conte de fée moderne met bien plus l'accent sur les valeurs matérialistes qu'il véhicule que sur la mièvre et peu crédible amourette à l'eau de rose qui lui sert presque de toile de fond. Le scénario d'une minceur cadavérique s'avère on ne peut plus prévisible. Les rebondissements de l'intrigue, quand il y en a, semblent plus exister pour meubler le temps que pour participer à l'évolution d'une histoire. La mise en scène peu substantielle est évacuée à la va-vite. Seule la photographie mérite quelque considération dans cet ensemble fort pauvre. L'interprétation générale se révèle singulièrement insignifiante.
Texte : Christian Depoorter