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On peut toujours rêver

Fr. 1991. Comédie de Pierre Richard avec Pierre Richard, Smaïn, Jacques Seiler. Un riche financier désabusé qui s'adonne au vol à l'étalage par distraction se prend d'affection pour un jeune Arabe l'ayant un jour pris à partie en public. Histoire quelque peu naïve mais colorée. Comique subtil. Interprétation légèrement caricaturale mais satisfaisante.

Général
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On peut toujours rêver (On peut toujours rêver)

Général Général

Fr. 1991. Comédie de Pierre Richard avec Pierre Richard, Smaïn, Jacques Seiler.

Un riche financier désabusé qui s'adonne au vol à l'étalage par distraction se prend d'affection pour un jeune Arabe l'ayant un jour pris à partie en public. Histoire quelque peu naïve mais colorée. Comique subtil. Interprétation légèrement caricaturale mais satisfaisante.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
C/FP
Parvenu au sommet de la réussite, le financier Pierre de Boilesve est un homme solitaire que sa vie familiale ne satisfait guère. Pour alléger ses tensions, il lui arrive de faire du vol à l'étalage dans les grands magasins avec la complicité de son chauffeur sous l'oeil tolérant des gardiens de sécurité. Le voyant agir, un jeune Arabe le prend à partie devant tout le monde et c'est lui qui est arrêté. L'homme d'affaires s'intéresse cependant à son contradicteur, un certain Rachid Merzahoui, se l'attache comme coiffeur privé, l'installe dans sa maison et lui donne une place à son conseil d'administration. Rachid goûte avec un certain plaisir à l'existence des gens fortunés et initie son patron aux joies d'une vie simple, mais il finit par se fatiguer de son rôle de faire-valoir.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son retour à la réalisation après dix ans, Pierre Richard s'est offert un rôle à contre-emploi, fort éloigné des sympathiques farfelus qu'il a campés jusqu'ici. Son personnage est cette fois un financier impassible et sûr de lui qui réapprend à sourire au contact d'un enfant du peuple. C'est au comique Smaïn qu'il accorde généreusement la bonne part des effets hilarants. Cette histoire d'amitié entre un magnat de l'industrie et un Nord-Africain apparaît bien un peu naïve mais le titre du film désarme les préventions. L'invention comique de Richard est plus subtile que d'habitude et l'interprétation, bien que légèrement caricaturale, apparaît satisfaisante.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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