Remarquable

Nuit et jour

Name: Nuit et jour
Director: Chantal Akerman
Genre: Drame sentimental
Duration: 90 min.

Bel. 1991. Drame sentimental de Chantal Akerman avec Guilaine Londez, Thomas Langmann, François Negret. Une Parisienne se laisse séduire par le collègue de son fiancé chauffeur de taxi. Thème classique du triangle amoureux. Situations manquant de spontanéité. Esthétique parfaite mais froide. Mise en scène peu dynamique. Interprétation décalée.

Nuit et jour (Nuit et jour)

Général

Bel. 1991. Drame sentimental de Chantal Akerman avec Guilaine Londez, Thomas Langmann, François Negret.

Une Parisienne se laisse séduire par le collègue de son fiancé chauffeur de taxi. Thème classique du triangle amoureux. Situations manquant de spontanéité. Esthétique parfaite mais froide. Mise en scène peu dynamique. Interprétation décalée.

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Genre :

Drame sentimental

Année :

1991

Durée :

90 min.

Réalisation :

Chantal Akerman

Scénario :

Chantal Akerman
Pascal Bonitzer

Photographie :

Jean-Claude Neckelbrouck

Musique :

Marc Hérouet

Montage :

Francine Sandberg

Pays :

Belgique
Suisse
France

Distributeur :

Film Tonic

Interprètes :

Guilaine Londez
Thomas Langmann
François Negret
Nicole Colchat
Pierre Laroche
Christian Crahay
Luc Fonteyn
Sandrine Laroche
Yves Coméliau
Olindo Bolzan

Jack et Julie vivent à Paris dans un petit appartement et ne fréquentent personne. La nuit, il conduit son taxi, tandis qu'elle parcourt la ville à pied. La journée, ils se retrouvent pour vivre avec insouciance leur amour absolu. Un soir que Jack prend son service, Julie fait la connaissance de son collègue Joseph qui travaille de jour. Ce dernier tombe rapidement amoureux de la belle qui se laisse séduire tout en conservant les mêmes sentiments pour Jack. Dorénavant, elle passe la moitié de la journée avec son fiancé et l'autre avec son amant. Ignorant tout de la chose, Jack a comme un pressentiment.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sur un scénario qui en rappelle d'autres, Chantal Akerman (GOLDEN EIGHTIES) a brodé dans le style anticonformiste qui lui est propre une énième version du triangle amoureux. Par souci d'abstraction, une voix off trop omniprésente commente les événements d'un récit qu'une mise en scène un peu plus dynamique aurait très bien pu illustrer par l'image. De nombreux plans-séquences d'une esthétique parfaite, mais froide, déversent leurs symboles quelque peu pesants sur des situations manquant de spontanéité. Malgré le potentiel du sujet, cet exercice de style s'attarde sur des lieux communs déclamés par de jeunes acteurs jouant toujours en décalage par rapport à l'action.

Texte : Christian Depoorter

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