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Nelligan

Can. 1991. Drame biographique de Robert Favreau avec Marc St-Pierre, Michel Comeau, Lorraine Pintal. Évocation des moments les plus déterminants de la vie du poète québécois Émile Nelligan. Sujet abordé de manière sobre et sensible. Progression dramatique relativement bien agencée. Illustration soignée. Interprétation satisfaisante de M. St-Pierre.

Général
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Nelligan (Nelligan)

Général Général

Can. 1991. Drame biographique de Robert Favreau avec Marc St-Pierre, Michel Comeau, Lorraine Pintal.

Évocation des moments les plus déterminants de la vie du poète québécois Émile Nelligan. Sujet abordé de manière sobre et sensible. Progression dramatique relativement bien agencée. Illustration soignée. Interprétation satisfaisante de M. St-Pierre.

Surprotégé par sa mère avec laquelle il entretient une relation trouble et en conflit perpétuel avec son père, le jeune Émile Nelligan se sent à l'étroit, à dix-neuf ans, dans son monde. Entièrement voué à la poésie, Émile devient membre de l'école littéraire de Montréal où il se bute à l'incompréhension de ses collègues. S'inquiétant des nouvelles fréquentations de son fils et de son goût immodéré pour la boisson, sa mère fait appel au Père Seers, un imprimeur érudit, pour que celui-ci aide le poète. Malgré le charme qu'il dégage, Émile est de plus en plus seul et incompris. Enfermé dans un asile, il y meurt après quarante-deux ans d'internement.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur Robert Favreau a choisi d'aborder sobrement, quoique de manière parfois simplifiée, les moments les plus déterminants de la vie du célèbre poète maudit québécois. La progression dramatique est relativement bien agencée dans une mise en scène classique qui semble surtout préoccupée par le soin à apporter aux décors et aux éclairages. En dépit d'une apparente distanciation et d'un certain flou dans l'évocation du déséquilibre psychologique du protagoniste, l'approche du cinéaste s'avère assez sensible et digne d'intérêt. Marc St-Pierre fait montre de la fragilité nécessaire à l'interprétation des diverses émotions de son personnage.

Texte : Christian Depoorter

Revue de presse

Nelligan: sans concessions, comme le poète

Sans concessions ni complaisance, peut-être trop respectueux de son sujet, ce NELLIGAN a les défauts de ses qualités, sans doute comme l'original.

Nelligan Robert Favreau

L'Âme du poète

Les qualités du film de Favreau n'empêchent pas, toutefois, que toute l'affaire ressemble étrangement à un (bon) théâtre d'autrefois, fait avec les moyens d'aujourd'hui mais l'esprit d'hier.

Nelligan Robert Favreau

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