Monster in a Box

Name: Monster in a Box
Director: Nick Broomfield
Genre: Film d'essai
Duration: 88 min.

É.-U. 1991. Film d'essai de Nick Broomfield avec Spalding Gray. Le comédien Spalding Gray raconte les mésaventures qu'il a vécues en essayant d'écrire son premier roman autobiographique. Essai aux origines théâtrales évidents. Esthétisme dynamique. Contenu à la fois comique et philosophique. Mise en scène et montage soulignant bien les idées de l'auteur. Interprétation contrôlée.

Monster in a Box (Monster in a Box)

Général

É.-U. 1991. Film d'essai de Nick Broomfield avec Spalding Gray.

Le comédien Spalding Gray raconte les mésaventures qu'il a vécues en essayant d'écrire son premier roman autobiographique. Essai aux origines théâtrales évidents. Esthétisme dynamique. Contenu à la fois comique et philosophique. Mise en scène et montage soulignant bien les idées de l'auteur. Interprétation contrôlée.

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Genre :

Film d'essai

Année :

1991

Durée :

88 min.

Réalisation :

Nick Broomfield

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Alliance Vivafilm

Interprètes :

Spalding Gray

Assis derrière une table, sur une scène au décor minimaliste, le comédien Spalding Gray raconte les mésaventures qu'il a vécues en essayant d'écrire son premier roman autobiographique. Trop intimidé paria fiction pure, il n'a cessé de remettre au lendemain la création du monstre, comme il l'appelle, préférant se laisser distraire par d'autres activités professionnelles. Des rencontres avec des producteurs hollywoodiens, une mission diplomatique au Nicaragua, une visite en URSS, des entrevues avec des soi-disant victimes d'extra-terrestres, la peur du sida et une pléiade d'autres expériences traumatisantes l'ont tour à tour éloigné puis rapproché de cette écriture tant redoutée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Fort de son expérience avec SWIMMING TO CAMBODIA, Spalding Gray affronte de nouveau la caméra pour graver sur pellicule le résultat de plusieurs mois d'improvisations scéniques. L'essai s'avère aussi réussi que la première fois; le réalisateur Nick Broomfield reprenant l'esthétique quasi-subliminale qu'avait choisie Jonathan Demme pour dynamiser le monologue du comédien. Bien que le film ne s'affranchisse pas complètement de ses origines théâtrales, la mise en scène et le montage soulignent bien le défilé ininterrompu des idées de l'auteur. Le contenu se révèle à la fois comique et philosophique. Spalding Gray contrôle parfaitement son personnage.

Texte : Johanne Larue

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