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Le Ciel de Paris

Fr. 1991. Drame de moeurs de Michel Bena avec Sandrine Bonnaire, Marc Fourrastier, Paul Blain. Les relations entre deux garçons et une fille se compliquent par la tournure de leurs désirs. Enchevêtrement de situations anodines au dialogue artificiel. Ensemble maladroit quoique sincère. Mise en scène maîtrisée mais désséchée. Interprétation dominée par S. Bonnaire.

Général
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Le Ciel de Paris (Le Ciel de Paris)

Général Général

Fr. 1991. Drame de moeurs de Michel Bena avec Sandrine Bonnaire, Marc Fourrastier, Paul Blain.

Les relations entre deux garçons et une fille se compliquent par la tournure de leurs désirs. Enchevêtrement de situations anodines au dialogue artificiel. Ensemble maladroit quoique sincère. Mise en scène maîtrisée mais désséchée. Interprétation dominée par S. Bonnaire.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Prima Film
Suzanne et Marc partagent en amis un appartement à Paris. Leur passe-temps favori est d'aller se baigner dans la piscine municipale. C'est là qu'un jour, Suzanne est secourue par Lucien alors qu'elle est victime d'un malaise. Depuis, son sauveur développe une ardente passion pour cette fleuriste qui se remet difficilement d'une relation sentimentale décevante. Peu enclin à raisonner ses états d'âmes, le trio est pris dans la tourmente de ses désirs. C'est ainsi que Lucien rejette un Marc désespéré qui vient de lui avouer sa flamme pour lui.

L’AVIS DE MEDIAFILM

A l'instar de Cyril Collard dont il partage une destinée identique, Michel Bena a voulu exprimer son urgence de vivre dans cette histoire de rivalité amoureuse qu'il décrit avec une sincérité d'écorché vif. Malheureusement, ce premier film couve une série de maladresses qui dépareillent le ton d'authenticité se dégageant des prémisses. A la longue, la construction dramatique s'effrite et l'attention se perd dans un enchevêtrement de situations fort anodines au dialogue artificiel et pas toujours intéressant. A force d'épurer l'émotion de tout pathos, la mise en scène apparaît comme un exercice de style maîtrisé mais plutôt desséché, dont les scènes paroxystiques à la Doillon passent plutôt mal. Sandrine Bonnaire tire bien son épingle du jeu, alors que ses partenaires peu expérimentés manquent légèrement de direction.

Texte : Christian Depoorter

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