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La Tentation de Vénus (Meeting Venus)

G.-B. 1991. Drame de moeurs de István Szabó avec Niels Arestrup, Glenn Close, Erland Josephson. Un chef d'orchestre qui éprouve des difficultés dans les préparatifs d'un spectacle d'opéra a une liaison avec la soprano vedette. Mélange d'observations sociales et de sentimentalité. Intrigue assez riche en détails savoureux. Humour ironique et subtil. Réalisation un peu terne. Interprétation nuancée.

Général
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La Tentation de Vénus (Meeting Venus)

Général Général

G.-B. 1991. Drame de moeurs de István Szabó avec Niels Arestrup, Glenn Close, Erland Josephson.

Un chef d'orchestre qui éprouve des difficultés dans les préparatifs d'un spectacle d'opéra a une liaison avec la soprano vedette. Mélange d'observations sociales et de sentimentalité. Intrigue assez riche en détails savoureux. Humour ironique et subtil. Réalisation un peu terne. Interprétation nuancée.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Choisi comme chef d'orchestre pour une prestigieuse présentation d'un opéra de Wagner à Paris, Zoltan Szanto doit faire face à des conditions de travail difficiles, dues en partie aux revendications des syndicats d'artistes, mais également en raison du peu de coopération de la direction. De surcroît, la soprano vedette, Karin Anderson, se montre froide et distante envers lui. Il parvient pourtant à l'amadouer et devient même son amant. Le couple connaît des hauts et des bas, tout comme d'ailleurs les préparatifs du spectacle qui avancent laborieusement. En dépit d'un contretemps majeur, la représentation s'avère un triomphe.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La première partie du film semble annoncer une sorte d'allégorie sur certaines tendances politiques et sociales actuelles. Ensuite, le film change de cap pour se concentrer sur l'aventure sentimentale des deux protagonistes. Malgré son caractère inconsistant, l'intrigue demeure assez riche en détails savoureux et bien observés. L'humour se révèle d'une ironie subtile et ne diminue jamais l'impact des moments plus dramatiques. La réalisation apparaît un peu terne pour un film situé dans le milieu de l'opéra. Heureusement, la musique de Wagner est utilisée à bon escient, en particulier dans la scène finale, fort réussie. L'interprétation est nuancée et sensible.

Texte : Martin Girard

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