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La Note bleue

Fr. 1991. Drame psychologique de Andrzej Zulawski avec Janusz Olejniczak, Marie-France Pisier, Sophie Marceau. Dans la maison de campagne de George Sand durant l'été 1846, des tensions se font jour entre l'hôtesse et ses invités, dont son amoureux Frédéric Chopin. Scénario erratique. Quelques trouvailles de mise en scène. Photographie fort soignée. Talent des interprètes gâché.

Général
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La Note bleue (La Note bleue)

Général Général

Fr. 1991. Drame psychologique de Andrzej Zulawski avec Janusz Olejniczak, Marie-France Pisier, Sophie Marceau.

Dans la maison de campagne de George Sand durant l'été 1846, des tensions se font jour entre l'hôtesse et ses invités, dont son amoureux Frédéric Chopin. Scénario erratique. Quelques trouvailles de mise en scène. Photographie fort soignée. Talent des interprètes gâché.

Par une belle journée d'été de 1846, l'écrivain George Sand reçoit des amis à sa maison de campagne. Ayant renvoyé tous les domestiques, elle met ses invités à contribution dans la cuisine. Pendant ce temps, son amoureux Frédéric Chopin, dont la santé chancelle, joue du piano sous le regard admiratif de Solange, la fille de George. Celle-ci est promise en mariage à Fernand, un hobereau qu'elle n'aime pas. Des tensions se font jour entre l'hôtesse et ses proches. Ainsi, Solange qui se sent écrasée par la personnalité de sa mère se met à la couvrir de reproches. De son côté, George ne supporte plus les délires de Chopin.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pendant plus de deux heures, les personnages se livrent à une séance de défoulement collective qui finit par devenir grotesque. Le scénario va et vient dans toutes les directions sans jamais parvenir à vraiment accrocher l'attention. Le traitement navigue maladroitement entre la fantaisie et le mélodrame flamboyant. Omniprésente sur la bande sonore, la musique de Frédéric Chopin exprime pourtant bien l'état d'esprit du personnage. La mise en scène contient quelques trouvailles intéressantes, mais celles-ci sont noyées dans un ensemble trop artificiel. Le talent des interprètes s'en trouve gâché. La photographie s'avère par contre fort soignée.

Texte : Martin Girard

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