É.-U. 1991. Drame de moeurs de Zalman King avec Nina Siemaszko, Brent Fraser, Wendy Hughes. À la mort de son père, une jeune fille désemparée accepte à contrecoeur de travailler dans un bordel de luxe. Sujet abordé de façon superficielle et affectée. Dialogues souvent creux. Mise en scène d'un soin maniéré et purement décoratif. Jeu limité des interprètes.
À la mort de son père, une jeune fille désemparée accepte à contrecoeur de travailler dans un bordel de luxe. Sujet abordé de façon superficielle et affectée. Dialogues souvent creux. Mise en scène d'un soin maniéré et purement décoratif. Jeu limité des interprètes.
Continuant sur la lancée de son succès (?) précédent, le réalisateur tente d'exploiter le filon jusqu'au bout en gardant le même titre. Le seul lien scénaristique entre les deux FLEUR DU MAL consiste en la description de l'initiation sexuelle de deux jeunes femmes. Toujours aussi superficiel et affecté, le traitement effleure à peine son sujet pour n'en retenir que le côté décoratif. Friande de beaux cadrages, la mise en scène apporte un soin maniéré à l'esthétique des décors et des costumes, sans trop se soucier du potentiel et de la complexité psychologique de son personnage principal. Débitant des dialogues souvent creux, les interprètes comptent plus sur leur physique pour convaincre que sur les qualités limitées de leur jeu.
Texte : Christian Depoorter