É.-U. 1991. Drame religieux de Michael Tolkin avec Mimi Rogers, Kimberly Cullum, Patrick Bauchau. Lassée par la vie de débauche qu'elle mène, une jeune mère se laisse séduire par les doctrines d'un groupe de fondamentalistes. Scénario capricieux et naïf. Mise en images maniérée mais relativement soignée. Passages d'un symbolisme pesant. Bonne interprétation de M. Rogers.
Lassée par la vie de débauche qu'elle mène, une jeune mère se laisse séduire par les doctrines d'un groupe de fondamentalistes. Scénario capricieux et naïf. Mise en images maniérée mais relativement soignée. Passages d'un symbolisme pesant. Bonne interprétation de M. Rogers.
Il se dégage de ce premier film un curieux sentiment de malaise, dû en grande partie à l'ambiguïté du propos. On se demande constamment si l'ensemble est à prendre tel quel ou s'il s'y cache un second degré critique. Illustrée par une mise en images maniérée mais, relativement soignée, l'intrigue baigne dans un climat noir qui se veut représentatif des troubles psychologiques décrits. Malheureusement, cela ne suffit pas à étoffer une trame à bien des égards trop capricieuse et naïve qui utilise les ellipses sans beaucoup de discernement. Si son regard était jusque-là plutôt distant, la démarche de Michael Toikin se perd dans un symbolisme pesant en une finale sujette à controverse. Entourée de partenaires assez effacés, Mimi Rogers compose là un de ses meilleurs rôles.
Texte : Christian Depoorter