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La Course contre le temps (Timescape)

É.-U. 1991. Science-fiction de David Twohy avec Jeff Daniels, Ariana Richards, Emilia Crow. Un aubergiste découvre que l'étrange groupe de touristes qu'il héberge vient du futur pour assister aux plus importants désastres du passé. Scénario prétexte à une réflexion sur notre société. Utilisation du paradoxe temporel pas toujours crédible. Mise en scène à l'esprit rétro. Interprètes convaincus.

Général
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La Course contre le temps (Timescape)

Général Général

É.-U. 1991. Science-fiction de David Twohy avec Jeff Daniels, Ariana Richards, Emilia Crow.

Un aubergiste découvre que l'étrange groupe de touristes qu'il héberge vient du futur pour assister aux plus importants désastres du passé. Scénario prétexte à une réflexion sur notre société. Utilisation du paradoxe temporel pas toujours crédible. Mise en scène à l'esprit rétro. Interprètes convaincus.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
David Twohy
D'après le roman de C.L. Moore
D'après le roman de Henry Kuttner
Photographie :
Musique :
Montage :
Après la mort de sa femme, Ben Wilson s'est installé avec sa fille à Greenglen dans l'Ohio pour y retaper un hôtel. Bien que les travaux ne soient pas finis, un étrange groupe de touristes insiste pour réserver des chambres à tout prix. Ben remarque que leurs visas correspondent à des dates de grandes catastrophes. C'est ainsi que l'aubergiste découvre que ses clients viennent du futur. S'ennuyant dans leur monde aseptisé, ces vacanciers ont choisi d'assister aux plus importants désastres du passé. Ainsi, le soir même, ils observent avec enthousiasme la météorite qui s'écrase sur Greenglen. Éprise de Ben, une des voyageuses met à sa disposition le moyen de changer les événements malheureux qu'il a vécus récemment.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film fait penser à la science-fiction d'après-guerre, car il ressasse tous les ingrédients qui firent le succès du genre avant l'apogée et les débordements des effets spéciaux. Contrairement aux productions récentes qui privilégient souvent la technologie, le scénario accorde une place de choix au vécu humain. Même si l'utilisation du paradoxe temporel n'est pas toujours des plus crédibles, le réalisateur s'en sert surtout comme prétexte à une réflexion sur certains aspects de notre société, l'élaboration d'un récit logique et plausible ne semblant pas trop le préoccuper. La mise en scène manque certes de précision et verse par moments dans le cliché rebattu. Cependant, l'esprit rétro de l'ensemble et la conviction des interprètes rachètent beaucoup de faiblesses.

Texte : Christian Depoorter

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