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K2 - L'Ultime Sommet (K2)

É.-U. 1991. Drame sportif de Franc Roddam avec Michael Biehn, Matt Craven, Raymond J. Barry. Deux alpinistes aux caractères bien différents se joignent à un vétéran en vue de vaincre le K2, le deuxième sommet du monde. Scénario anémique. Aspect documentaire intéressant. Traitement à tendance mélodramatique. Interprètes convaincus.

Général
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K2 - L'Ultime Sommet (K2)

Général Général

É.-U. 1991. Drame sportif de Franc Roddam avec Michael Biehn, Matt Craven, Raymond J. Barry.

Deux alpinistes aux caractères bien différents se joignent à un vétéran en vue de vaincre le K2, le deuxième sommet du monde. Scénario anémique. Aspect documentaire intéressant. Traitement à tendance mélodramatique. Interprètes convaincus.

Harold et Taylor sont deux alpinistes aux caractères bien différents. Le premier est un scientifique sérieux vivant heureux auprès de sa famille. Le second est un jeune avocat insouciant et coureur de jupons. Lors d'une escalade qui finit assez tragiquement, les deux jeunes gens font la connaissance du vétéran Claiborne. Les deux grimpeurs réussissent à se faire engager dans son expédition en vue de vaincre le K2, le deuxième sommet du monde. Sur place, l'expédition rencontre divers problèmes de logistique. Claiborne, malade, reste au camp de base. Son second oblige Harold et Taylor à attendre au dernier campement tandis qu'il tente d'atteindre la cime. Ne le voyant pas revenir, les deux amis se lancent à sa recherche.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Vu que cette adaptation d'une pièce de théâtre (!) tombe irrémédiablement à plat devant l'anémie du scénario, l'intérêt du film réside uniquement dans son aspect documentaire fort bien servi par de conventionnelles mais toujours admirables prises de vue de montagne et par un montage vif. L'histoire n'éclaire sous aucun jour nouveau la psychologie de ces "conquérants de l'inutile". Au contraire, bien que le souci de vérisme soit constant, le réalisateur glorifie l'acte sans vraiment tenir compte des répercussions humaines, sinon dans quelques scènes hautement mélodramatiques et tout à fait prévisibles. Devant pareil traitement, on ne peut s'étonner du "happy end" hollywoodien. Des interprètes convaincus s'effacent régulièrement devant la vedette principale: le K2.

Texte : Christian Depoorter

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