Dan. 1991. Drame de moeurs de Lars von Trier avec Jean-Marc Barr, Barbara Sukowa, Udo Kier. En 1945, dans l'Allemagne vaincue, un jeune employé de train germano-américain est forcé d'aider un groupuscule nazi, sinon son épouse, qui est la fille de son patron, sera tuée. Scénario habilement construit. Univers insolite aux accents de cauchemar kafkaïen. Imagerie saisissante. Réalisation fort inventive. Interprétation admirable.
En 1945, dans l'Allemagne vaincue, un jeune employé de train germano-américain est forcé d'aider un groupuscule nazi, sinon son épouse, qui est la fille de son patron, sera tuée. Scénario habilement construit. Univers insolite aux accents de cauchemar kafkaïen. Imagerie saisissante. Réalisation fort inventive. Interprétation admirable.
Ce troisième film d'un très jeune cinéaste prouve sa maîtrise souvent étonnante des ressources du cinéma. Le scénario, habilement construit, plonge le personnage principal dans un univers insolite qui évoque puissamment une Allemagne d'après-guerre aux accents de cauchemar kafkaïen. La réalisation fait un usage inventif des projections avants et arrières pour créer une imagerie saisissante, parfois hallucinante, rehaussée par une bande sonore percutante. L'ensemble, qui rappelle certains grands maîtres (Hitchcock, Welles), constitue un spectacle hors du commun. L'interprétation d'ensemble est admirable.
Texte : Martin Girard