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Double Vue (Afraid of the Dark)

G.-B. 1991. Drame psychologique de Mark Peploe avec Ben Keyworth, Fanny Ardant, James Fox. Un garçon de onze ans qui souffre de problèmes oculaires s'invente un monde factice où ce sont ses proches qui s'avèrent aveugles et accablés de malheurs. Approche narrative fort originale. Passage de l'imaginaire au réel subtilement souligné par les décors et la photographie. Interprétation sentie.

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Double Vue (Afraid of the Dark)

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G.-B. 1991. Drame psychologique de Mark Peploe avec Ben Keyworth, Fanny Ardant, James Fox.

Un garçon de onze ans qui souffre de problèmes oculaires s'invente un monde factice où ce sont ses proches qui s'avèrent aveugles et accablés de malheurs. Approche narrative fort originale. Passage de l'imaginaire au réel subtilement souligné par les décors et la photographie. Interprétation sentie.

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Distributeur :
Columbia
Lucas, un garçon de 11 ans, souffre de problèmes oculaires qui lui font redouter la cécité. Mais plutôt que de faire face à ses peurs, Lucas s'invente un monde factice où ce sont ses proches qui s'avèrent aveugles et accablés de malheurs. Dans son fantasme, le garçon protège sa communauté d'un psychopathe qui défigure les jeunes femmes: rôle qu'il fait jouer au fiancé de sa soeur aînée. Dans la réalité, cependant, c'est plutôt Lucas qui se rend coupable d'actes répréhensibles. Il tue sans le vouloir le chien d'un voisin et enlève sa petite soeur avec qui il veut aller se réfugier dans sa cachette secrète.

L’AVIS DE MEDIAFILM

D'abord scénariste, Mark Peploe qui a entre autres travaillé avec Bertolucci réalise ici son premier film. Sa mise en scène doit beaucoup à celles d'Hitchcock, de Powell et de Spielberg, mais la variété de ces emprunts forme un tout cohérent qui enchante plus qu'il n'agace. Ajoutons à cela une approche narrative fort originale, que ce soit par la thématique explorée (les aspects cauchemardesques de l'enfance) ou par la structure choisie, qui ne révèle la nature fabulatrice des horreurs imaginées par le jeune héros qu'au bout de 30 minutes. Décors et photographie soulignent subtilement le passage de l'imaginaire au réel. La production est soignée et l'interprétation sentie.

Texte : Johanne Larue

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